Mon mariage entre rêve et réalité : Choisir une date…

Si tu veux tout savoir, j’ai déjà raconté notre rencontre, la demande, le concept de notre joli jour et mes premiers pas dans la quête de ma robe.

Bon, faisons maintenant un petit retour en arrière, au temps où j’étais une jeune fiancée innocente et naïve… c’est à dire juste avant de me lancer pour de bon dans le tourbillon des préparatifs. À cette époque, hélas révolue, je pensais qu’un peu plus de 15 mois pour préparer un mariage était largement compté (j’en vois qui ricanent dans le fond… mais que celle qui ne s’est pas laissée surprendre me jette la première part de wedding-cake). Bref, nous nous sommes fiancés en juin et nous avons attaqué les préparatifs dans la foulée, par un point des plus pragmatiques : le choix de la date.

Calendrier septembre

Crédits photo (creative commons) : Andreanna Moya

Une organisation bien rodée

Petit aparté technique mais pas inintéressant pour toi qui te lances dans le grand bain… Avec M. Show, nous avons rapidement décidé d’adopter une organisation bien structurée pour gérer ces préparatifs. Alors que, comme tu t’en doutes, j’étais pour ma part AU TAQUET, impatiente de me lancer à fond, assaillie par mille idées à la seconde, bref une bridezilla en puissance, M. Show, de son côté, avait besoin d’un peu de temps pour se faire à l’idée, pour entrer concrètement dans le projet et pour commencer à faire des choix. Nous nous sommes vite rendus compte que nous ne tiendrions pas la distance pour ce marathon si je continuais à monopoliser 99% des conversations avec des sujets « Mariage » et si M. Show ne daignait jamais prendre la moindre décision. Nous avons donc fait appel à nos expériences respectives de gestion de projet (événementiel pour moi et militaire pour lui) et nous avons mis en place un programme de séances thématiques, fixées quelques jours à l’avance. Cela me permettait de laisser libre court à mes idées de mon côté en notant tout ce qui me passait par la tête, de faire toutes les recherches que je voulais et d’envisager toutes les options sans enquiquiner / agacer / décourager / dégoûter (rayer la mention inutile) M. Show.

Quant à lui, cela lui permettait de prendre un sujet à la fois, d’évaluer et de challenger mes propositions, de calmer parfois un peu mes ardeurs et de participer à toutes les prises de décision, ce qui était très important pour nous deux. (Ben oui, c’est un peu le principe du mariage, de ne pas tout décider toute seule…) Bref, ça nous a bien convenu, tout s’est bien passé et après 12 mois de préparatifs, nous voulons toujours nous marier… (ouf !) Donc je ne peux que te recommander cette stratégie si tu sens comme une petite décalage entre ton investissement et celui de ton M. Jules…

Une date : la toute première pierre

Donc notre première séance a été consacrée au choix d’une date, enfin, à la sélection de quelques dates potentielles. Pour nous, c’était le point de départ absolu, pour plusieurs raisons. D’abord, nous voulions définitivement nous marier en 2016, année de nos trente ans. Ensuite, nous voulions éviter de nous mettre un autogoal avec des préparatifs qui tombent pile dans des périodes chargées au boulot. Nous tenions aussi beaucoup à avoir un maximum de nos proches présents ce jour-là. Nous espérions aussi pouvoir compter sur une météo clémente. Et pour finir, nous voulions avoir assez de temps pour préparer ce grand jour.

Nous avons donc abordé les choses de la manière suivante : nous avons pris tous les week-ends, du mois de mai au mois d’octobre et noté les + et les – de chacune des dates potentielles :

  • Les délais du retro-planning des préparatifs :  mon job actuel implique notamment un énorme pic de stress durant deux mois et demi en fin d’année et pour moi c’était hors de question de devoir répartir mes forces entre ces deux projets très exigeants.
  • Les événements : le festival de musique de notre ville pour lequel M. Show et la moitié de nos amis travaillent comme bénévoles depuis des années ; la fête des vendanges, le plus gros événement de notre région, qui boucle toute la ville pendant quatre jours, etc.
  • Les sessions de révisions, de partiels et d’examens, incontournables pour les étudiants et notamment mes amies parisiennes qui doivent faire le voyage jusqu’en Suisse.
  • Les dates des « vacances horlogères », déterminantes pour une partie de ma famille (deux semaines de congés fixes imposées aux employés par les entreprises de certains secteurs).
  • La météo : nous voulions bien sûr avoir du beau temps, mais nous redoutions les grosses chaleurs de juillet et août, pour le bien-être des grands-mamans, des enfants en bas âge et de la mariée qui ne voulait pas être cramoisie et ruisselante sur les photos (et qui avait bien anticipé que dix-huit couches de tulle et un bustier, ça tient chaud…).
  • Les projets des uns et autres : grand voyage déjà planifié, participation à un spectacle de théâtre avec 35 représentations prévues, etc.

Une fois que tout ça a été posé, plusieurs dates ont été disqualifiées d’office. Puis nous avons affiné nos critères et nous avons retenu trois weekends, dont un qui était en pole position, et nous avons attaqué la recherche de nos lieux de cérémonie et de réception.

Agenda

Crédits photo (creative commons) : Willy 66

Et cent fois remettre l’ouvrage sur le métier… (on prend les mêmes et on recommence!)

Pour mémoire, nous n’avions pas encore annoncé nos fiançailles, donc nous tramions tout cela dans le plus grand secret… Et là, tout à coup… Un de mes cousins annonce qu’il se marie ! Et voilà-ti pas qu’il nous informe, la bouche en cœur, que ce sera le… samedi que nous avions choisi… Nous n’avions encore rien dit à personne, donc nous me pouvions rien dire sur cette date… Je dois quand même admettre que cela nous a fichu un coup… Ben oui, quand on a passé des heures (et des heures, et des heures) à peser le pour et le contre de trente-six dates différentes et qu’on en a choisi une, eh bien c’est pas évident de revenir en arrière et de retenir un deuxième, voire un troisième choix (oui, parce qu’évidemment, les deux weekends contigus à celui du mariage du cousin étaient eux aussi disqualifiés d’office…  D’autant plus qu’il se trouve que mes parents sont le parrain et la marraine du fameux cousin et que sa mère est ma marraine, autant dire que ces deux événements allaient fortement mobiliser nos deux familles, donc pas question que cela se chevauche ou se suive directement…)

M’enfin, nous n’avions pas vraiment le choix, donc nous avons fait contre mauvaise fortune bon cœur : nous avons repris notre super tableau des plus et des moins (qui nous a d’ailleurs sacrément facilité la tâche) et choisi une nouvelle date… et nous avons repris nos recherches de lieu, car le changement de calendrier avait forcément un peu modifié les options. Grâce à mes recherches internet et à quelques bons plans découverts par le bouche à oreille, nous avions une liste de lieux potentiels, qui avaient tous des atouts alléchants (et des défauts aussi, bien sûr!) mais dont les disponibilités étaient déjà largement réduites, à environ treize ou quatorze mois du mariage. Nous nous sommes donc lancés dans une (petite) tournée de visites des lieux qu’ont savait disponibles à notre date finalement arrêtée. Mais ça c’est une autre histoire… Alors je te donne rendez-vous très bientôt pour le récit de la recherche de notre lieu de fête !

Et toi, comment as-tu choisi ta date ? Est-ce que la date elle-même était importante pour toi ? Tu as choisi une date symbolique pour ton couple ? Ou est-ce que ce sont des contraintes extérieures, professionnelles, familiales ou logistiques qui ont décidé de la date de ton mariage ?

Madame Huit

A 30 ans, nous nous sommes lancés dans la grande aventure du mariage! Rêve de petite fille pour moi, terra incognita pour lui, nos joyeux préparatifs nous ont entraînés vers une belle journée, gourmande et musicale, en compagnie de tous ceux que nous aimons. Un fil rouge Littérature et mythologie, de la récup', de la couleur, un peu d'originalité et quelques compromis, voilà les grandes lignes de notre grande aventure!

Commentaires

  • Julia
    Répondre
    12 juillet 2016

    Ah ah ! Le coup du cousin : j’ai vécu la même. Finalement les deux mariages ont eu lieu deux week-ends à la suite et ça s’est très bien passé.

  • Madame Ambrym
    Répondre
    12 juillet 2016

    C’est compliqué quelquefois ces histoires de dates….et se la faire « piquer » par un cousin en plus ! De notre côté on a épluché les relevés météo des 5 dernières années avec températures, pluviométrie et tout le bazar avant de choisir notre date et nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique. Le lendemain, en revanche une forte tempête s’est déclenchée mais ouf, notre journée était passée.

  • Madame Salade de Fruits
    Répondre
    12 juillet 2016

    Ooho le coup du cousin !!! J’avoue que nous avons aussi un peu joué avec le diable et que ça aurait pu franchement nous arriver (heureusement non !). Vu que Mr Montagne a voulu garder le secret un peu plus longtemps que moi, j’avoue que je stressais à l’idée que quelqu’un de ma famille annonce son mariage pile pour le mois de juin, nous qui avions fixé le 11 juin parce que c’est pile le jour de nos 7 ans de couple… !

  • Mademoiselle Peach
    Répondre
    12 juillet 2016

    Ah ces histoires de dates, ce n’est jamais facile ! Nous, on s’est laissés porter par le choix de la salle pour définir la date, on n’avait aucun critère si ce n’était de nous marier l’été, et étant née en août, j’ai une affection particulière pour ce mois-là alors finalement j’étais ravie que notre mariage tombe à ce moment-là 🙂

  • Mademoiselle Miaou
    Répondre
    13 juillet 2016

    Ah des soirées points mariage thématique c’est pareil pour nous ! Je comprends votre déception lors du coup du cousin. Finalement vos dates sont éloignées de combien de temps ?

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