Carnet d’aventure 6 : ma robe – entre essayages et doutes
Après mon premier essayage, où je t’ai laissé la dernière fois, j’ai décidé de me rendre dans des boutiques de grandes marques.
Crédits photo (creative commons) : leemm
Je suis donc partie sur deux magasins : Pronuptia et Pronovias. Le premier, j’y suis allée avec Mme Pitchounette sans rendez-vous. Comme tu peux l’imaginer, ils n’avaient pas de place et m’ont fixé un rendez-vous pour la semaine suivante, qu’ils ont finalement annulé, car la conseillère était malade. Par la suite, je n’ai pas repris de rendez-vous ayant finalement trouvé mon bonheur. J’ai tout de même regardé les modèles du magasin ainsi que les catalogues pour me donner quelques idées.
J’ai ensuite pris rendez-vous chez Pronovias pour la sortie de la nouvelle collection en « avant-première ». Je m’y rends donc avec cette fois-ci Mademoiselle Emeraude. Nous arrivons à l’heure dite devant un immeuble chic parisien où sommes accueillies par une vendeuse sophistiquée qui nous installe à un petit bureau romantique. Une autre conseillère nous rejoint : c’est elle qui s’occupera de moi. Elle me demande quel type de mariage j’aurai, mon thème, ainsi que le style de robe qui me plaît, et s’il y a un modèle en particulier qui m’a plu dans la collection.
Je lui explique donc que ce qui me plaît, ce sont les « robes volumineuses princesses », et qu’effectivement, j’ai bien repéré le modèle Novela lors des présentations de la nouvelle collection.
Crédits photo : Pronovias
Ce qui me plaît dans ce modèle, c’est cette impression de broderie sur la peau au niveau des épaules. Bien sûr, tu t’en doutes, pour moi, elle manque un peu de volume.
La conseillère me propose donc de me montrer tous les modèles qui correspondent à ma description. Elle m’annonce tout de suite qu’il faudra faire preuve d’imagination, car les modèles sont en taille 34/36. C’est également le cas de la Novela, que je ne pourrai pas essayer, pour une simple raison : en réalité, c’est une robe deux en un, un modèle près du corps sur lequel on ajoute une jupe-cape. Alors tu te doutes qu’enfiler un mini 34 près du corps n’est pas envisageable pour moi. De toutes façon, la révélation sur le deux en un me coupe totalement l’envie de l’essayer, ce que j’explique à la vendeuse, en ajoutant que c’était surtout le détail dentelle qui me plaisait.
Et finalement, les essayages…
La conseillère me propose alors différents modèles. Trois correspondent à mes critères, si l’on met de côté le volume du bas.
Crédits photo : Photo personnelle
Le modèle Alménar
Ce modèle a un bustier cœur assez long. Cependant, la coupe me donne l’impression d’élargir mes hanches. Et puis, le positionnement de la dentelle ne me plaît pas vraiment.
Next.
Crédits photo : Photo personnelle
Le modèle Tamia
Ce modèle reprend ce qui me plaisait sur la Novela pour la dentelle du haut. Mais je note clairement un problème de couleur, tant dans la robe elle-même, qui tire vers un ivoire/rosé, que dans le tissu couleur chair qui permet cette illusion de dentelle posée à même la peau. J’ai la peau trop pâle en comparaison de la couleur de ce tissu. Et bien sûr, le volume n’y est pas. J’aime beaucoup cependant la traîne, bien qu’elle ne fasse pas partie de mes critères de base.
Crédits photo : Photo personnelle
Le modèle Areta
Ce modèle est celui qui me plaît le plus, avec son bustier long en pointe (que l’on appelle, je l’apprendrai plus tard, « ballerine ») et son volume plus présent dans le bas. La dentelle du bustier est fine et travaillée. Cependant, j’aime beaucoup moins la dentelle du bas, dont les motifs sont plus imposants, et le tulle, bien qu’en dessous de la dentelle, reste tout de même très présent. Mademoiselle Emeraude valide, la robe me va bien, mais elle sent bien que ce n’est pas un coup de cœur. Je reste quelques minutes silencieuse à observer le miroir.
Bilan
Au final, pas de coup de cœur, même si le modèle Areta me va bien, et me plaît, ce n’est pas ce dont je rêve. La conseillère me dit cependant que si je souhaite la commander, il ne faut pas tarder, car ces modèles sont en réalité des « tests » pour la nouvelle collection.
En gros, il est possible que l’un des modèles proposés lors de cette avant-première ne fasse pas partie de la collection 2017, auquel cas, ces préventes sont la seule possibilité de la commander. Je doute : le modèle est joli, il me plaît bien… Et puis, il y a une réduction sur le jupon, et même le voile. Ça éviterait aussi pas mal de tracas et de pression pour les Mamans…
Mais c’est une sacrée somme (environ 2 300€, il me semble pour la robe) et j’avoue que sans coup de cœur, je ne veux pas faire de concession, ou me précipiter pour cet achat si important.
Je prends donc le risque de ne pas avoir la robe, en gardant tout de même les références, au cas où.
Si j’ai un petit conseil, n’hésite pas à prendre un peu de temps et de recul suite aux essayages. Cette robe est souvent très importante. Alors si tu n’as aucun doute, fonce, mais si tu n’es pas sûre de toi et de ton choix, prends le temps de la réflexion.
Lorsque tu écoutes les conseillères, tu dois toujours faire vite et prendre une décision rapide pour ne pas rater la promotion-machin ou la pré-vente bidule. Au final, ces vendeuses sont des commerciales. C’est un produit comme un autre. Mais tu restes la cliente, et le client est toujours roi, surtout pour des sommes pareilles…
Aujourd’hui, aucun regret, car ces trois robes font partie de la collection 2017. Et j’ai trouvé autre chose qui me correspond mieux.
En sortant de la boutique, nous débriefons avec Mademoiselle Emeraude à la terrasse d’un café quand mon téléphone sonne. En ligne, je prends un nouveau rendez vous. Le plus important, celui qui me tient le plus à cœur. Celui qui me décidera une fois pour toutes…
Mais ça, je t’en parlerai la prochaine fois !
Et toi ? As-tu fais des concessions sur certains de tes critères pour une robe coup de cœur ? En as-tu essayé beaucoup avant de trouver ton bonheur ? Dis-moi vite !
Mademoiselle Ophrys
Effectivement les modèles Tamia et Areta te vont bien, mais je comprends tout à fait tes critères qui ne sont malheureusement pas remplis…
Et je suis totalement d’accord avec toi : il ne faut pas se décider tout de suite en boutique mais plutôt faire des photos et prendre le temps de réfléchir avant de se lancer dans un achat si onéreux.
Mademoiselle Solène
Merci! Oui ce rendez-vous a été très oppressant je trouve…ces vendeuses qui te stressent pour acheter alors que toi tu n’as pas eu de coup de coeur…je ne suis déjà pas une grande fan de shopping alors… mais j’ai tenu bon! De toutes façons j’avais Ma témoin comme garde fou!
Madame Croisé
Je te trouve très jolie dans le dernier modèle mais comme tu l’as bien dit, il faut se sentir sure de soi pour ce genre d’achat (et de somme…). Je me souviens encore de cette douce excitation en sortant du rendez-vous avec ma couturière…
Mademoiselle Solène
Merci! C’est tout à fait ça! J’ai finalement trouvé mon bonheur dans un endroit plus feutré, qui me correspondait plus… mais ca… au prochain épisode !
Madame Belle-mère
On se demande l’intérêt de n’avoir à proposer à l’essayage que du 34 36. Ils marient des adolescentes de 14 ans ou des femmes adultes ? Franchement c’est vraiment irrespectueux !
Mademoiselle Solène
C’est une bonne question… Je pense que c’est probablement dû au fait que ce sont les collections réalisées pour les défilés, donc pour les mannequins… des 34/36. Mais je suis assez d’accord, la population de futures mariées répondant à ces critères est peu élevé…
Madame Belle-mère
Quand même vu le prix des robes le minimum serait de proposer du 38 au 42 44!
Mademoiselle Solène
Je suis Bien d’accord! Au moins on se sentirait mieux durant les essayages…