salle réception mariage Freddy Frémond

Précipitation, doutes et coup de cœur : mon changement de salle de réception ! (1ère partie)

Aujourd’hui, je vais te raconter nos déboires de futurs mariés amateurs…

Ni Monsieur Frette ni moi n’avons eu le bonheur de nous marier par le passé, donc on débute quoi ! Quand nous avons décidé de nous marier en juin dernier, nous avions bien en tête que le plus urgent était de trouver une salle.

salle réception mariage Freddy Frémond

Crédits photo : Freddy Frémond

Parce que Paris. Parce que 200 personnes. Parce que j’avais vaguement entendu dire que tout était réservé déjà au moins un an à l’avance.

Donc me voilà, partagée entre crainte et espoir, écumant le web et tous les sites répertoriant les salles de la région, avec aucune idée précise sur ce que nous souhaitions, en ville / à la campagne / sur une péniche, avec traiteur / sans traiteur, sans notion de budget etc… Des amateurs, je te dis !

J’envoie des demandes à tout va, et passée la première séance de réanimation-post-découverte-des-devis (gloups) je commence à y voir plus clair :

  • Ok, on va y laisser un bras.

Regardons les choses du bon côté, il nous en restera toujours un. Enfin 3. A nous deux (oui je sais, c’est compliqué).

  • Ok, on ne pourra pas faire la fête de nos rêves à Paris même.

Toutes les salles qui ont eu la gentillesse de nous faire une offre imposent une limite d’heure pour le bruit, ce qui est ZE point bloquant pour nous, le mariage étant tout articulé autour de concerts. Et plutôt AC/DC que Marc Lavoine…

Et puis les semaines ont défilé. A force d’avoir du temps devant soi, on finit par CROIRE qu’on a du temps devant soi. Les vacances d’été passent, la rentrée, les tracasseries du quotidien… Bref, en novembre, nous n’avions rien réservé.

Réveil un peu brutal qui a eu le mérite de nous motiver pour trouver VITE. Peut-être un peu trop vite… Sur un site, nous découvrons un charmant domaine à une petite heure de Paris (limite que nous nous sommes fixée), ô miracle, libre à notre date.

On part visiter. Le lieu est chouette ! Certes, la salle principale ne peut pas accueillir nos 200 invités et il faudra ajouter une tente pour faire tenir tout le monde, mais c’est vert, un brin bourgeois mais pas trop, et il y a des salons séparés pour faire de la musique sans casser les oreilles des taties.

Je ne sais pas comment on peut être sûr d’avoir un coup de cœur, toujours est-il que sur le moment, nous pensons être conquis, même si le propriétaire qui nous fait visiter n’est pas franchement chaleureux. Après tout, ce n’est pas lui que nous épousons… Le temps de rentrer chez nous, nous avons réussi à nous convaincre que c’est ce domaine que nous voulons, et que non, il ne faut pas attendre plus longtemps pour verser les arrhes (soit un demi-bras).

Ben oui, tu te rends compte ?! Il y a plein d’autres couples sur le coup ! Et si on ne trouve rien ? Comment on va faire ?? Et puis, rien que pour le soulagement de pouvoir dire « ça c’est fait ». Donc nous versons l’argent et refermons avec fierté le dossier « salle ». Nous sommes début décembre.

Toi qui es plongée dans l’organisation de ton mariage, si tu es un brin plus réaliste que moi, tu as dû tiquer sur un point évoqué plus haut : la capacité de la salle.

Oui, je sais. Mais je n’ai rien voulu voir.

Dès le mois de décembre, je commence à examiner les dossiers complémentaires à la salle, entre autres la location de la tente. Et là, re-choc : non seulement ça coûte une fortune, mais c’est aussi extrêmement compliqué. Parquet, pas parquet, l’éclairage, le chauffage, livré ou pas, monté ou pas, chacune de mes questions n’ayant pour toute réponse qu’une augmentation de la facture…

Pour ajouter à mon bonheur, dans la salle en question, déjà trop petite, il n’y a ni tables, ni chaises. Dans la cuisine, ni frigo, ni four.

Oui, je sais. Si, si, je t’assure, je sais.

Louer du mobilier, ça se fait, bien entendu. Mais ça veut dire des frais supplémentaires, et encore un (des) prestataire(s) à gérer. C’est à ce moment que j’ai réalisé qu’à moins de créer une PME pour mon mariage, je réunissais méthodiquement et consciencieusement toutes les conditions pour passer une très sale année. Et moi, j’ai un homme à aimer, ce qui est déjà un boulot à plein temps !

Il a donc fallu annoncer à Monsieur Frette qu’on s’était peut-être un tout petit peu emballés. Que nous allions droit dans le mur.

J’avais peur d’une réaction du type « je te l’avais bien dit ». Sauf qu’en réalité il n’avait rien dit du tout. Il a donc admis que nous devions peut-être réfléchir à changer de salle, pour nos finances et notre tranquillité d’esprit.

La mort dans l’âme et avec la très désagréable sensation de nous être faits avoir (en premier lieu par nous-mêmes), nous reprenons les recherches. Nous sommes début février, soit moins de 8 mois avant le jour J…

A suivre !

Et toi, as-tu eu un coup de cœur pour ta salle ? As-tu trouvé exactement ce que tu cherchais, ou as-tu dû faire des compromis ? Tu as dû toi aussi en changer, en cours de route ? Raconte !

A propos de Freddy Frémond Photographies
Photographe de mariage basé en Seine et Marne, il se déplace sur toute la région parisienne pour immortaliser votre grand jour. Il aime voir du pays et peut donc évidemment vous proposer ses services pour votre événement partout en France et au-delà !
Pour en savoir plus : www.freddyfremond.fr

Madame Frette

J'ai 33 ans, Monsieur Frette a 42 ans, notre amour est né sous le ciel de Paris, entre deux répétions de notre groupe de musique. Notre rêve ? Un mariage très rock avec ceux que nous aimons (et on aime environ 200 personnes!), une cérémonie laïque en musique, un concert des mariés dans une grange, des guitares, des amplis, beaucoup d'amour, et mes deux petits garçons pour porter nos alliances! Tapage nocture prévu pour septembre 2014!

Commentaires

  • Mlle Kahlessi
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    15 avril 2014

    Depuis 2 mois j’espère que vous avez trouvé le lieu parfait pour vous ! Alors moi dans mon imaginaire (je fais beaucoup travailler mon imagination ces derniers temps…) je vous vois bien sur une péniche et passée l’heure dérangeante pour les « éventuels » bourgeois riverains des quais de seine, et bien vous prenez le large ! juste faut pas que les invités aient trop le mal de fleuve, avec l’alcool ça peut mal tourner, et ni que le chauffeur de péniche boive !
    Bon sinon ton article me fait carrément peur car je vois que tu t’affoles à moins de 8 mois (ce qui est compréhensible vu que c’est à paris), mais je suis à 5 mois de me marier (enfin en principe !) et je n’ai ni salle ni rien non plus… extérieur ? intérieur ? sachant qu’on veut faire ça en montagne, pas à paris… mais tout de même. bref, j’ai de nouveau un bon coup de pression soudain :/

      • Mlle Kahlessi
        Répondre
        15 avril 2014

        ouf ! hâte de découvrir, tu as l’air sereine et satisfaite en tout cas.
        Et c’est une erreur de croire que la curiosité est un défaut ! Alors… de notre côté, on habite dans les hautes alpes, on y vit par choix (non pour le boulot) parce-qu’on-trouve-ça-trop-beau et qu’on adore y vivre, donc obligé le décor doit être en relief et enneigé pour nous 😉 Le truc c’est savoir si on fait ça dehors, notre idéal en fait (mais comme toi on s’est confronté aux soucis de tente, avec ou sans parquet, traiteur ? sans traiteur ? ) que ce soit d’ordre pratique ou financier ça pose bcp de problèmes en fait. Du coup il faut qu’on se rabatte sur du dur (tjs en montagne) mais pas facile… d’autant que mon homme est en pleine rédaction de mémoire et qu’il n’a pas trop la tête à ça pour le moment. Donc en attendant je furette et je stresse ! Tu sais tout !

  • Mademoiselle Médicis
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    15 avril 2014

    Comme vous ça a été une vraie galère mais nous, nous savions, ce que nous voulons, cependant, ça ne rend pas les choses plus faciles. Nous avons hésité avec le domaine en photo (Domaine de Quincampoix à Limours) et celui que nous avons finalement choisi. Pour nous le traiteur imposé était un problème car souvent on ne peut pas goûter avant de signer.

  • Maelisa
    Répondre
    15 avril 2014

    Le choix trop rapide d’un lieu, on a connu ça aussi ! Nous étions partis sur un lieu, pour le cadre surtout (auberge au bord d’un étang, lui-même encerclé par la forêt). Mais il n’y avait que le cadre. Restaurateur peu sympathique, ses plats bons, mais sans plus, et chers, peu de logements sur place, et le bâtiment sans charme.
    Finalement, nous avons trouvé un petit domaine, nous louerons une structure pour dîner, et nous faisons appel à un traiteur. Le coût sera plus important, c’est évident, mais ce sera en connaissance de cause, et non par défaut. Et quand on a confiance en ses prestataires, c’est déjà un bon point !

    Sinon, j’aime beaucoup ta phrase « j’ai un homme à aimer ». Je trouve ça tellement mignon (oui, j’ai souri bêtement devant mon écran), et ça rappelle qu’aimer, ce n’est pas seulement éprouver des sentiments, mais les mettre en oeuvre. ça me fait penser que ce soir, je lui ferai peut-être des cookies. 😀

    J’ai hâte de savoir ce que vous avez pu trouver, finalement !

    • Mlle Kahlessi
      Répondre
      15 avril 2014

      c’est petit comité heureusement. Là la situation est en stand by en fait. Je suis en vacances dès demain pour un mois, donc ça devrait se dénouer ce mois-ci inch’allah ! Et de là tout sera plus simple (en tout cas dans mon imaginaire une fois encore très grand… hum hum)

  • Blossom
    Répondre
    15 avril 2014

    Holala j’imagine votre angoisse à l’idée d’avoir signé mais de se dire que finalement ce n’est pas bon.
    Je vais suivre activement tes prochains articles, étant moi aussi en région parisienne !

  • sofia
    Répondre
    15 avril 2014

    Pour nous la salle il fallait qu’elle puisse avoir des hébergements attenant pour accueillir environ 30personnes. Et la des la première semaine un ami Nous a indiqué le lieu parfait un château avec 24 personnes logé et en y laissant qu’un demi bras! Le lieu même plus que parfait seul hic capacité de 100adultes pour la salle donc nous avons fait le choix de n’inviter que la famille proche et les amis proches résultats 115invites en comptant les enfants! !

  • chou
    Répondre
    16 avril 2014

    Mademoiselle Frette, ton témoignage me rappelle des sueurs froides. Nous avons eu la même expérience que vous : un emballement un peu trop rapide, on le sentait déjà plus trop et puis par le bouche à oreille, nous découvrons un lieu avec coup de cœur immédiat. Nous avons longuement hésité car forçément on perdait une partie de nos arrhes mais au final nous n’avons pas regretté. Ce premier lieu on le sentait plus (en plus comme vous, proprio peu avenant) et je crois que j’aurais été trop tendu de m’y marier. le deuxième lieu a été topissime, faut s’écouter !

  • Elsa
    Répondre
    17 avril 2014

    Je connais ça… Pour moi le doute et finalement le virage à 180° fut plus commun: pour la robe! Mais malheureusement, je n’ai pas eu tout de suite la sagesse de relativiser…. La question de la robe a dès le départ été douloureuse pour moi. Ayant perdu ma mère à l’adolescence, son absence me semblait insurmontable pour franchir cette étape. Ma 1ère robe a donc été acheté d’occasion, un peu dans la précipitation je dois dire ,pour me débarrasser de ce post. Résultat, elle est magnifique, raffinée, princesse mais juste pas moi… J’ai 2 enfants et j’avais envie d’une robe plus « sobre »… Après des semaines de regrets et de pleurs sous ma couette, mon amie-témoin a abrégé mes souffrances en m’assurant qu’il était hors de question que je porte quelque chose qui me déplaisait ce jour là. Je me suis donc remise en quête de MA robe et je l’ai trouvé… Le comble: elle m’a coûté moins chère que la première! Au final, je me suis décidée à revendre l’autre.. J’espere qu’elle trouvera acheteuse car elle est tout de même sublime.

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