Grace Kelly

L’épreuve de l’essayage ou la solitude face au miroir

Je t’ai laissé la dernière fois avec mes envies de robe années 50. Après avoir passé des heures, dans mon pyjama, à regarder hagarde des photos de robes… j’ai enfin franchi le pas : j’ai pris rendez-vous !

Mes conseils après 2 premiers rendez-vous « ratés »…

Mes deux premiers RDV sont pris : l’un dans une enseigne bien connue qui a pignon sur rue, l’autre dont l’enseigne est un peu moins connue mais qui se présente comme un atelier de confection.

Après un réveil en fanfare à 5 h 30 puis 1 h 20 de trajet en Thalys, j’arrive dans la ville des amoureux de la baguette, avec mon teint d’endive et une haleine douteuse pour mon premier essayage…

BIIIIIP, première erreur, pour ton premier essayage belle et fraîche tu seras.

Future bride, tu auras beau essayer la plus belle robe de la planète si tu ressemble comme moi à une « pêche au thon » pas fraîche (les belgophiles me comprendront), le résultat sera loin d’être convainquant…

La boutique (une grande enseigne) est jolie mais là, grosse déception, il y a incompréhension entre la vendeuse et moi… Je lui parle des années 50, elle me sort des robes en dentelle moulante et près du corps… Je les essaye tout de même, mais rien n’y fait… pas de magie.

BIIIIIP, deuxième erreur, photos à l’appui tu t’exprimeras.

Si tu as vraiment une idée de ta robe ou de ton style, fais-toi un book, cela donnera une idée à la vendeuse et cela t’éviteras de perdre ton temps en essayage inutile.

Je ne t’ai pas parlé d’un autre point important : choisis bien tes sous vêtements ! Je me suis retrouvée en string et en chaussettes Hello Kitty devant la vendeuse et lorsque j’ai croisé son œil moqueur, j’aurais voulu être un tapis de bain ! Rien de plus inaperçu qu’un tapis de bain….

Bref, j’ai quand même essayé une petite perle, bien loin de mes critères, mais très jolie quand même. Je te laisse apprécier :

Hilma Cymbeline

Crédits photo : Hilma Cymbeline

Pour mon deuxième rendez-vous, je me retrouve au 5e étage d’un immeuble parisien dans le 9e arrondissement. Premier constat, les robes sont de mauvaise qualité (pas d’ourlet, tissus au rabais, etc.). Deuxième constat, aucune vraie retouche n’est envisageable. Et là je m’insurge, une boutique qui se dit « atelier » et qui propose de la personnalisation, et qui n’est pas capable de te rajouter deux bretelles… hmmmmm !

BIIIIP, troisième erreur, sur les forums tu te renseigneras.

Certaines boutiques parlent de sur-mesure et de personnalisation mais en réalité la personnalisation est limitée à leur catalogue et les robes sont préfabriquées en Chine…

Comme tu t’en doutes, cette journée ne m’a pas laissé un souvenir inoubliable. Enfin, juste un seul : j’ai terminé ma journée dans un beau camion rouge avec 4 charmants pompiers ! À la fin du dernier rendez-vous, j’ai dévalé l’escalier tout schuss, un vrai délice ! J’avais bien essayé le chasse neige mais rien à faire !  Résultats : une main en écharpe et une grosse frayeur.

BIIIP, quatrième erreur, l’œil aux aguets et le pied sûr tu garderas.

Ça serait bête d’avoir un plâtre le jour du mariage !!!

Un troisième rendez-vous sans faute !

1 mois plus tard, me revoici ! J’ai rendez-vous dans une autre enseigne parisienne et là, j’ai bien évité les fautes ! Je suis arrivée la veille : à moi donc le teint de pêche et l’odeur de rose. J’ai sorti ma parure blanche et j’ai des chaussettes sobres. Oufff !

J’essaye plusieurs très jolies robes dans l’esprit de l’époque car la vendeuse a très bien compris mes envies. Et, tout d’un coup, tadaaa elle est là toute jolie et je ne me reconnais plus (Grace Kelly sort de ce corps… je rigole hein mais on prend toute la grosse tête en essayant sa robe non ?).

Grace Kelly

Crédits photo (creative commons) : PDS209

Pour des raisons évidentes de confidentialité, je ne peux pas te montrer ma robe. Mais je peux te dire que même si elle est dans l’esprit des années 50 elle est à 20 000 lieues de ce que j’imaginais et ceci grâce à une vendeuse très physionomiste et psychologue et à une maman à la critique constructive.

Un dernier conseil donc : ne te cantonne pas qu’à un style de robe et fais confiance aux avis des personnes extérieures, parfois la surprise est au rendez-vous !

À vous les studios.

Et toi, as-tu déjà trouvé ta belle robe ? Est-elle dans le style que tu avais défini au préalable ? As-tu d’autres conseils (ou bons plans) à partager sur les essayages ?

Madame Frietkot

Moi et Monsieur Frietkot sommes deux petits français perdus dans le plat pays de notre coeur. Nous nous sommes mariés tous les deux en aout 2014. Et c'était tout un programme ! Comment marier humour belge et années swing…On vous raconte tout ça, une fois.

Commentaires

  • Répondre
    18 mai 2014

    ohhh

    J’ai vraiment hate de voir cette petite merveille! Trop de SUSPENS!!!!

    Etant aussi une futur mariée d’Aout 2014, j’ai vécu moi aussi le grand moment de solitude en slip et soutient gorge devant le miroir (d’autant que la personne qui t’accompagne reste avec toi dans la cabine!), j’ai ensuite passé 3 semaines horribles à douter sur le choix de ma robe. Mais après un deuxième essayages aucun regret!

    « elle est à 20 000 lieues de ce que j’imaginais » Rooo même pas un petit indice??? le nom de l’enseigne?…

      • Répondre
        21 mai 2014

        Ahhhh je comprends tout à fait! Je vais donc devoir être patiente… Je suis certaine que ton choix est parfait!

  • Mlle Kahlessi
    Répondre
    18 mai 2014

    J’ai beaucoup ri à la lecture de ton article, si ta robe est aussi pétillante que ton humour, ça promet un beau mariage ! Hâte d’en découvrir davantage ! La version belge de « on nous prend pour des quiches » c’est « on nous prend pour des pêches au thon » ?!! Bonne suite de prépas !

      • Miss Chat
        Répondre
        18 mai 2014

        Ah désolée de vous décevoir Mesdemoiselles Kahlessi et Frietkot mais on dit aussi « on me prend pour une quiche » ! C’est tellement visuel et parlant comme image ! (même si je n’exclus pas l’existence d’une savoureuse expression en wallon pour dire la même chose)

        Dans la liste des conseils, j’ai l’impression que dès que tu sors des grandes enseignes et que tu te tournes vers des petits « ateliers » ou des « créatrices », tu prends directement le risque de tomber sur des pièces cheaps et peu encourageantes (je ne dis pas que ce sera le cas forcément mais bien que ça augmente tes « chances » que ça arrive)… En tout cas, ça a été mon expérience : les robes n’étaient pas moches mais les tissus n’avaient pas l’air de première qualité, les finitions étaient moyennes, la structure de la robe paraissait tronquée, etc.
        Alors que dans les enseignes connues (Pronovias, Cymbeline, Pronuptia…), on sait dès le départ que tout est minutieusement contrôlé, à moins de tomber sur des vendeuses peu scrupuleuses évidemment.

        Et la préparation « physique », sous-vêtements, teint, EPILATION !!! … oui on oublie facilement et les miroirs sont très heureux de nous le rappeler !

  • Madame Creamy
    Répondre
    18 mai 2014

    ahah qu’est ce que j’ai ris… et j’imagine parfaitement a quoi tu devais ressembler en mode pêche au thon de la veille lol !
    J’ai hâte de voir le résultat final 😉

  • Répondre
    18 mai 2014

    J’ai aussi beaucoup ri en te lisant , tu racontes super bien le petit enfer des « essayages » que nous avons toutes connues. Heureusement tout semble se finir super bien et tu as finalement trouvé une vendeuse compétente qui semble t’avoir guidé vers un bon choix … J’attends avec impatience de découvrir ta robe..

Poster une réponse à cancel reply

douze − 7 =