Le mariage automnal et dans la campagne de Madame Québec

Madame Québec… est québécoise (quelle surprise !) et son Amoureux est français. Rien ne les destinait à se rencontrer jusqu’au jour où une recherche dans le cadre d’un cours universitaire la pousse à s’inscrire sur un forum de discussion acadien. Forum sur lequel Louis, libraire spécialisé en langues étrangères, s’était également inscrit pour effectuer une recherche pour un client. Elle lui pose alors des questions sur le gaélique d’Écosse (merci Diana Gabaldon, Jamie Fraser et cie !) et, de fil en aiguille, ils développent une solide amitié… qui aboutit à un coup de foudre lors de leur première rencontre en « vrai », le 1er novembre 2005, lorsqu’il lui rend visite au Québec.

Malgré la distance, malgré le fait qu’ils ne se sont vus qu’à 3 reprises entre 2005 et 2007, malgré qu’elle soit divorcée avec 2 jeunes garçons de 7 et 4 ans à l’époque, ils décident de se lancer dans cette belle aventure qu’est la vie à 2 !

Il immigre alors au Canada en avril 2007 et depuis ils ne se quittent plus ! Un bébé en 2009 et une union civile en 2010 (l’équivalent d’un PACS) et nous voilà en 2016… là où Madame Québec a droit à LA demande !

Et voici les images de cette jolie journée d’automne…

Photos : Ted Vaughan

Toutes mes félicitations ! 
Je laisse maintenant la jolie mariée te donner tous les détails de cette journée…

Mon mariage en quelques mots

Pour celles qui ont déjà lu mes commentaires sur Mademoiselle Dentelle, je suis une québécoise 100 % « pure laine » ! Chéri, un « ch’ti » habitant en région parisienne, a traversé l’Atlantique pour me rejoindre en 2007 (il a l’habitude de déménager ses pénates puisqu’il a vécu 3 ans en Suède). De là a débuté notre histoire et, chaque jour, nous ajoutons une page à ce livre merveilleux qu’est celui de notre vie à deux… ou à trois, si on tient compte d’un garçon qui s’est ajouté à notre famille en 2009 ! Et si tu as lu mes précédentes interventions, tu dois te rappeler que je suis rédactrice ; alors comme mon texte est plutôt long, va te préparer un café (ou un verre de vin, selon l’heure à laquelle tu liras mon récit !).

Au début de notre relation, nous savions que nous ne pourrions pas nous marier à l’église, puisque j’avais déjà été mariée religieusement. Étant tous deux croyants et pratiquants, nous en étions évidemment attristés et c’est un peu à contrecœur que nous nous sommes tournés vers une union civile (l’équivalent en France d’un PACS). Pourquoi pas de mariage ? Car nous voulions garder l’option du mariage civil pour pouvoir nous marier en France… ce que nous n’avons finalement pas fait notamment pour des raisons budgétaires et logistiques.

En 2014, lors d’une retraite silencieuse à l’abbaye bénédictine près de chez moi, j’apprends que je pourrais lancer une requête en nullité de mon mariage religieux contracté en 2001 (pour résumer, je désire devenir oblate séculière mais je dois soit être mariée, soit faire vœu de célibat. Fin de la parenthèse). Je me lance donc dans ces longues et fastidieuses démarches, qui aboutissent, finalement, sur une déclaration en nullité à la fin de l’été 2015 ! Il faut évidemment d’excellentes raisons pour obtenir une nullité dans l’Église catholique, ce que je possédais, en plus de mon désir de devenir oblate. Chéri et moi sommes vraiment heureux, notre rêve de nous marier à l’église, devant Dieu, va se concrétiser ! Mais évidemment, il doit demander ma main en bonne et due forme… ce qu’il fait le 26 mars 2016, à l’église, à la fin de la veillée pascale. Comme nous sommes croyants, le choix de ce lieu revêt une signification toute particulière et est un symbole très fort à mes yeux.

Les préparatifs peuvent ENFIN commencer ! Comme je l’ai mentionné plus tôt, nous avons éliminé l’option de nous marier en France en raison de formalités administratives qui n’en finissaient plus – et aussi en raison d’un taux de change qui est loin de nous avantager – alors nous avons opté pour nous marier chez nous, au Québec, dans un charmant village à 200 km de chez nous et que nous visitons régulièrement. Côté logistique c’était parfait puisque la magnifique église de Saint-Casimir est située à seulement 300 mètres de l’auberge où nous avons tenu notre réception, et que nous pouvions louer la totalité de l’auberge – et ses 34 chambres ! – pour accueillir nos invités de Montréal, de la France, de la Suède et des États-Unis. Certes, la salle est loin d’être la plus somptueuse, mais l’idée de passer plusieurs jours sur place avec nos familles et nos amis l’a vite emportée sur cette considération esthétique !

18 mois de préparatifs (il fallait nous y prendre d’avance pour que nos invités européens puissent eux aussi s’organiser), des mois de cours de chant (oui, j’ai chanté à mon mariage, et personne ne s’est enfui de l’église, promis !), des mois de recherches de DJ, de musiciens (nous aimons beaucoup la musique classique, et je tenais absolument à avoir un violoniste et un violoncelliste durant le vin d’honneur, ce que nous avons finalement trouvé !) et de nombreux coups de stress, de prises de tête et de discussions… euh… animées dirons-nous (mais ça, si tu es mariée, tu dois déjà le savoir !). Un de nos amis, photographe à la retraite, nous a offert ses services comme cadeau de mariage, et Laurence, ma géniale fleuriste, est la belle-sœur d’une amie ; ses créations sont tout à fait sublimes ! Tout se met en place tranquillement ! Nous faisons aussi notre préparation au mariage, en compagnie de 2 autres couples âgés comme nous de plus de 40 ans. Une belle expérience !

Le grand jour arrive !

Nous arrivons sur place le 26 octobre (j’ai dû louer un monospace pour tout emmener, car nous avons aussi fait une fête d’Halloween le lundi soir avant que nos invités de France reprennent la route !), et mon beau-frère de même que mes nièces sont arrivés le même jour, suivis le lendemain par tous nos amis français, suédois et américains. Le samedi, ma famille et nos amis « locaux » sont arrivés peu avant la cérémonie. Nous avons ainsi pu compter sur l’aide d’une bonne trentaine de personnes pour décorer la salle et voir aux préparatifs de dernière minute parce que bon, le matin du mariage les futurs mariés ont autre chose à faire non ? Par contre, Chéri et son frère, qui est boulanger, ont préparé une centaine (d’accord, une grosse centaine) de petits pains pour le repas du soir, qui soit-dit en passant était une tuerie ! J’avais aussi une coiffeuse-maquilleuse sur place, elle se déplace à la maison, à l’hôtel, bref, là où la mariée et son cortège se préparent !

À 13h45, nous sommes fins prêts à nous rendre à l’église, pour la messe prévue à 14 heures. Je précise qu’au Québec, on ne passe pas par la mairie avant d’aller à l’église, la partie civile se fait en même temps que la cérémonie religieuse. Chéri part évidemment avant moi et j’arrive à l’église quelques minutes plus tard, au bras de mon papa. L’émotion est palpable et je parviens miraculeusement à ne pas verser une larme… J’ai aussi failli me vautrer lamentablement car je m’étais pris le pied dans ma robe, mais heureusement personne ne s’est aperçu de quoi que ce soit ! Je découvre mon futur époux avec beaucoup d’émotions, qu’est-ce qu’il est beau dans son habit ! Je vois ses yeux qui brillent aussi, il est très ému de me découvrir dans ma jolie robe (il doit aussi être secrètement soulagé de pouvoir récupérer une partie non négligeable de notre penderie car ma robe y est depuis mai 2016). Des amis à nous, qui animent les messes de mariage de notre paroisse, officient à titre d’organiste et de chantre, et j’ai des frissons à les écouter jouer et chanter les pièces que nous avions choisies. Et comme je l’ai mentionné plus haut, j’ai chanté le psaume après la première lecture (le Laudate Dominum de Mozart) et même si ma voix tremblait, je n’ai eu que d’excellents commentaires sur ma prestation !

Fiston était notre porteur d’anneaux, et il a fait ça comme un champion ! J’avais aussi une charmante bouquetière, qui est la fille de ma dame d’honneur. Et non, pas de gros mariage à l’américaine pour nous, pas de cortège interminables de filles et de garçons d’honneur, nous avons opté pour la simplicité, ce qui nous ressemble le plus. Et comble de bonheur, nous avons eu une chance inouïe car les 3 jours avant le mariage il faisait gris, il pleuvait et le mercure affichait 10 degrés ; le jour du mariage, plein soleil (mais venteux) et 16 degrés, ce qui est fort inhabituel au Québec à la fin octobre. Et le lendemain, 8 degrés et flotte, flotte, flotte…

Nous étions réellement sur notre petit nuage, entourés d’une soixantaine d’invités qui étaient très chers à nos yeux (nous avons épuré pas mal et préféré un mariage en plus petit comité, non seulement pour une question de budget car nous hébergions tout le monde, mais aussi parce que nous tenions à partager ce moment avec des gens qui respectaient nos croyances (mais sans forcément les partager). Nous avons également éliminé familles et amis que nous ne fréquentions pas sur une base régulière, voire que nous ne fréquentions presque pas ou plus du tout.

Le reste de la journée s’est déroulé à vitesse grand V ; le vin d’honneur, qui a duré près de 3 heures, m’a paru durer seulement 1 heure. Au moins j’ai pu profiter des bouchées préparées par notre traiteur (nos invités et les serveuses veillaient jalousement à ce que mon mari et moi ne manquions de rien !), et je me promenais d’une table à une autre pour parler quelques minutes à chacun. Ce point était primordial pour moi car je ne voulais pas d’un gros mariage où je n’aurais pas eu le temps de profiter de la présence de tout le monde, et même là je trouve que je n’ai pas pu parler à certaines personnes aussi longtemps que je l’aurais souhaité.

Le cocktail s’étant tenu au 2e étage de l’auberge, le repas et la soirée dansante ont eu lieu au 4e étage. Encore là, je n’ai rien à redire, tout état parfait (même avec du recul, si si !). Et question de bousculer encore une fois les conventions, nous n’avions pas de table d’honneur à proprement parler, mais une grand table où nous avions réuni nos familles respectives, comme ça nous évitions de séparer les gens et nous avons ainsi économisé beaucoup de temps (et de maux de tête) lors de la préparation des plans de table.

Comme tu pourras le voir sur les photos, nous avons opté pour offrir des pots de miel à nos invités, ce qu’ils ont grandement apprécié ! Ils proviennent d’une miellerie près de chez moi et que nous visitons quasi tous les mois. Si tu viens au Québec, dans la région de Montréal, tu dois absolument aller chez Intermiel, tenue par des français arrivés ici dans les années 70 ! Le DJ était extraordinaire et a été apprécié de tous ; on lui a mis un coup de stress en lui disant qu’il devrait composer avec 3 cultures et des gens ne parlant ni français ni anglais (nos amis suédois parlent très peu anglais, et je leur ai lu un court message en suédois pour les remercier de leur venue… Mon accent était épouvantable mais ils étaient touchés de cette délicate attention ! Mon mari tout neuf s’occupait de traduire certains passages de la soirée en suédois pour ne pas qu’ils se sentent trop à l’écart). Nous avions également créé un photobooth qui a été fort apprécié et je découvre encore plusieurs photos rigolotes que nos invités nous font parvenir par mail !

La soirée s’est terminée à 1 heure passée, nous étions exténués mais heureux ; les festivités se sont poursuivies le lendemain avec notre visite de France, les autres invités devant hélas nous quitter. Notre « voyage de noces » s’est donc résumé à aller sur Québec voir une partie de hockey en groupe de 22 (on a eu beaucoup de plaisir !), à se faire un repas convivial à l’auberge au retour et le lendemain, nous avons fait une méga fête d’Halloween pour les enfants (d’accord, pour les adultes aussi !). Nous avons eu bien du plaisir, et nos invités également !

Le lendemain, ce fut le temps de nous dire au revoir, le coeur gros mais la tête remplie de souvenirs. Je ne pense pas que j’aurais pu rêver d’un plus beau mariage, et je crois que nos amis nous en reparleront aussi pendant longtemps !

Le budget du mariage

Nous ne voulions pas nous endetter pour notre mariage, mais nous ne voulions pas non plus donner l’impression d’un « mariage premier prix ». Il a donc fallu éliminer d’emblée les salles de réception en périphérie de Montréal (où nous habitons), car nous aurions été incapables de loger tout le monde. L’attrait de la campagne et du magnifique village de Saint-Casimir nous a permis de loger et de nourrir tout le monde (64 personnes) pour la moitié du prix de ce que nous aurions payé ici pour le repas uniquement !
Salle : +/- 5000 $ (3 400 €)

Ma robe est une robe de seconde main, dénichée chez une couturière/designer, chez laquelle j’étais allée pour faire faire une robe sur mesure mais où je suis plutôt tombée sous le charme d’une robe mise en consignation par une ancienne mariée ! J’ai cependant fait modifier le dos pour y ajouter un laçage bleu.
Robe (avec modifications) : 700 $ (environ 475 € et disons 600 € en ajoutant les chaussures et le voile, ce dernier acheté en ligne pour 10 $. J’ai eu de la chance, il collait pile poil !)

Habit de Chéri et de fiston (plus un de mes autres fils) : 1 000 $ (675 €)

Musiciennes et DJ : 1 500 $ (1 000 €)

Faire-parts, coiffure, maquillage, cérémonie, impression des livrets de messe, cadeaux d’invités, fleuriste, et autres frais : +/- 1300 dollars, soit environ 900 €, et environ la même somme en imprévus de toutes sortes (dont commander un second habit pour Chéri car le premier, acheté en ligne, n’est jamais arrivé…)

Total : environ 10 800 $, soit 7300 €.

Nous envisagions environ 8000 dollars alors nous avons dépassé un peu…

Ce que je referais

TOUT !!!

Les musiciennes, la traiteur, le DJ, l’organisation de la réception, le choix des textes pour la cérémonie religieuse, les activités les jours qui ont suivi… Vraiment, nous avons eu un mariage de rêve et à notre image, entourés des gens qui nous sont chers !

Ce que je ne referais pas

Oublier de prendre une photo du gâteau de noces. Oui, on a fait ça… Je n’en veux pas à notre ami photographe par contre ! Mais je peux me rabattre sur cette image prise sur Pinterest, notre gâteau était presque identique, mais carré au lieu de rond et les figurines hiboux étaient en bois. Et comme nous avons gardé le premier étage pour notre premier anniversaire de mariage (au congélo, je te rassure !), j’ai pu le prendre en photo !

Et mon seul autre regret est que mon beau-père de 87 ans n’ait pas pu se déplacer au Canada pour assister à notre mariage, mais comme nous avons filmé l’intégralité de la cérémonie, nous allons lui envoyer une copie en plus d’un album photo. Quelques autres membres de nos familles n’ont pu être à nos côtés non plus, même si nous savons qu’ils ont été présents avec nous en pensée.

Mes prestataires préférés

  • L’Auberge du Couvent. Si tu viens visiter ma belle province, tu peux réserver une chambre là-bas, c’est à mi-chemin entre Trois-Rivières et Québec et nos invités n’ont eu que de bons mots à l’égard des employés et des bénévoles de l’auberge.
  • Ma fleuriste « A la vie au vert », pour laquelle je n’ai que de bons mots.
  • Ma traiteur, Julie Carignan, une vraie perle et ses plats sont délicieux !
  • « Belle toujours », ma coiffeuse à domicile !
  • La Pâtisserie Bel Air, la pâtisserie de mon enfance, qui a créé notre gâteau, et qui a accepté de parcourir 200 kilomètres pour effectuer la livraison (oui, le gâteau est arrivé intact !).
  • Intermiel, la miellerie d’où proviennent nos cadeaux d’invités !
  • Atelier Lucie Saint-Georges, la couturière où j’ai acheté ma robe.
  • Et notre DJ, qui a fait en sorte que la piste de danse soit toujours pleine !

Gwénaëlle Michels

Après avoir organisé mon mariage en juin 2012, en suivant (évidemment !) Mademoiselle Dentelle pendant les préparatifs, j'ai rejoint l'équipe en mai 2014 en tant que Webmaster Éditorial avant de devenir Rédactrice en Chef de 2017 à l'arrêt du blog en mai 2020. Six années formidables où, entre autres, j'ai relu et corrigé d'innombrables chroniques (environ 4000 !), géré les relations avec les annonceurs, développé de nouveaux projets, géré les réseaux sociaux du blog...

Commentaires

  • Mademoiselle Impatiente
    Répondre
    17 février 2018

    Merci pour ce joli article Madame Québec ! Vous avez une très très belle histoire, votre mariage avait l’air très chaleureux !!

    Je vous souhaite beaucoup de bonheur 🙂

    • Madame Québec
      Répondre
      18 février 2018

      Merci 🙂 Et je suis bien heureuse d’avoir ce récit et de pouvoir compter sur les autres photos et vidéos de nos invités car il y a plein de choses dont je ne gardais qu’un vague souvenir, au moins ça m’aide à me rappeler! 🙂

  • Marie
    Répondre
    17 février 2018

    quelle belle histoire et quelle joie ça a dû être pour toi de pouvoir te remarier à l’église!
    vos photos sont très belles et j’aime bien l’idée des pots de miel !

    • Madame Québec
      Répondre
      18 février 2018

      Oui en effet, je ne pensais jamais que j’aurais pu me remarier à l’église et je suis très heureuse d’avoir pu le faire! 🙂

  • Nala
    Répondre
    18 février 2018

    Votre mariage semble rempli d’amour, j’ai beaucoup apprécié les photos et ton récit Mme Québec 🙂

    Je vous souhaite tout le bonheur possible, entourés de votre petite tribu !

  • Madame Ebichu
    Répondre
    19 février 2018

    Un mariage au Québec!!! Comme c’est drôle puisque nous pour des raisons logistiques et budgétaire, nous avons préféré nous marier… En France!
    Très beau mariage en tout cas!!!!

    • Madame Québec
      Répondre
      21 février 2018

      Merci! Oui je me rappelle de votre belle histoire! En fait, nous ne pensions pas avoir tant de gens d’Europe qui viendraient nous voir, malgré le fait que nous nous soyons mariés exprès durant vos vacances scolaires!

      Sur la soixantaine d’invités présents, une trentaine arrivaient de France et de Suède et ont passé presque 5 jours avec nous, nous ne pouvions rêver mieux, et nous avons même été agréablement surpris qu’ils soient si nombreux à faire le voyage!

      Et nous avons perdu notre fils pendant 5 jours, trop occupé qu’il était à être chouchouté par ses grandes cousines et son parrain venus de France! :p

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