Le mariage franco-britannique de Mlle Années Folles, avec une touche d’Italie et de Charleston

Mlle Années Folles et son Amoureux se sont rencontrés sous le ciel gris de Londres et elle l’a rejoint ensuite sous le soleil de l’Italie. Après 9 ans de vie commune, à l’Oktober Fest à Munich, la demande est enfin arrivée (au moment où elle ne l’attendait plus !) devant beaucoup, beaucoup, de témoins alors forcément… elle a dit « Oui ! ». 😉

L’aventure du mariage a ainsi commencé et ils ont choisi le chouette thème des « années 20 » comme dénominateur commun.

Leurs familles et leurs amis étant un peu parsemés aux quatre coins du Monde, le mariage était l’occasion de tous les réunir. À quel endroit ? Monsieur Années Folles aurait préféré un mariage en Italie, mais Mlle Années Folles l’a convaincu avec le paysage bucolique et coloré de sa région natale : des champs de tournesols à perte de vue et des routes bordées de platanes… le Tarn.

Place maintenant aux jolies images de ce mariage estival !

Le mariage franco-britannique de Mlle Années Folles, avec un touche d'Italie et de Charleston (1)

Le mariage franco-britannique de Mlle Années Folles, avec un touche d'Italie et de Charleston (2)

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Photos : Alexa Slimak

Toutes mes félicitations !
Je laisse maintenant la jolie mariée te donner quelques détails sur cette fabuleuse journée…

Mon mariage en quelques mots

Une journée magnifique remplie d’émotions après des mois de préparations à distance, sous le signe de l’internationalité et du swing des années folles.

Les préparatifs

Les préparatifs pour ce mariage religieux en France, et le mariage civil en Italie deux mois auparavant, ont été parsemés d’embûches pour la majorité administratives ( ah « bureaucratie» quand tu nous tiens !) et le refrain « oh la la vous n’avez pas choisi la facilité ! » nous a accompagné du consulat à la mairie de Padoue en passant par la paroisse de notre quartier qui a dû faire un dossier pour autoriser notre mariage hors de la commune et du pays de résidence. Mais l’amour et l’humour des parents / amis / témoins au récit de nos (més)aventures hebdomadaires aidant, nous avons réussi à obtenir tous les documents en temps et en heure ! En conséquence de ces petits désagréments bureaucratiques, le temps et l’énergie à disposition pour organiser le grand jour ont été considérablement restreints, autant dire que nous avons pas été très sociables pendant quelques mois et que nous avons passé énormément de temps sur Internet à rechercher idées déco, musique, mode, et aussi tous nos prestataires.

Le thème des années folles s’est imposé à nous assez rapidement, nous cherchions un thème plus ou moins en relation avec l’histoire moderne et notre « entente cordiale » qui puisse nous divertir, et qui puisse aussi plaire à nos invités. Tout a commencé avec la musique, et l’histoire passionnante des personnages de cette période. À peine la liste des invitations bouclée, nous avions déjà des idées pour les noms de table (Ch. Chaplin, M. Ravel, G. Puccini, J. Baker, C. Chanel, etc.) et nous savions que Rhapsody in Blue de Gershwin serait notre musique d’entrée à l’église. Peu à peu, le thème a contagié nos prestataires sur place (robe et costume du marié, invitations) ainsi que les invités. En parallèle, la pression pour nous est montée car nous voulions être fidèles à l’idée lancée. Nous avons donc décidé de prendre des cours de charleston au rythme d’une heure par semaine pour faire une surprise à nos invités à l’ouverture du bal. Je dis surprise car nous ne sommes pas vraiment des adeptes de la danse et, d’autre part, bien 30 cm séparent Mlle de M. Années Folles ! Devine ce qu’on nous a dit à l’école de danse ? – en italien cette fois-ci – « faire une chorégraphie charleston pour votre mariage ? Mmmh…Vous n’avez pas choisi la facilité ! ». Ces heures de cours privés – personne d’autre n’était intéressé étrangement ! – ont joué le rôle de soupape pour évacuer la pression, de rire de nous et de nous tenir en forme ! Le charleston c’est du sport !

La chorégraphie en tête et la voiture remplie de Prosecco, de déco dans les vide-greniers et de nos habits de fête, nous sommes partis pour le Tarn une semaine avant le jour J. La semaine plus intense de notre vie je pense !

Heureusement pour nous, les mois de préparations à distance ont été couronnés par un bel travail d’équipe sur place, les différentes pièces se sont encastrées comme dans Tetris (les témoins et ma cousine sont de très bons joueurs de Tetris et avaient déjà l’expérience de leur mariage respectifs).

Quand on me disait « tu nous appelles si tu as besoin », je ne pensais pas qu’autant de personnes nous aideraient en nous donnant leur temps, du matériel ou les hortensias de leur jardin pour les nombreux bouquets de déco tous improvisés sur place par mes tantes… j’en aurais presque pleuré de joie quand la déco de l’église et de la salle furent achevées à 17 heures la veille du mariage, une heure avant l’heure maximum fixée (moi qui suis toujours « dernière minute »).

Puis l’adrénaline est remontée en soirée car un orage – de type déluge universel – s’est abattu sur le village de Lautrec juste au moment où les invités venant de loin arrivaient progressivement. Nous étions légèrement stressés de voir les arbres et les branches tombés en travers des routes, de ne pas pouvoir profiter de l’arrivée de nos invités comme nous aurions voulu, et de n’avoir pas eu le temps de répéter pour la célébration. Ça a donné un petit côté dramatique à la nuit avant le mariage surtout quand on dort – sans son prince évidemment – dans un château fort plein de courants d’air.

Le jour J, ou le calme après la tempête

La nuit avant le jour J ne fut pas exactement une nuit propice au repos, mais j’étais sereine. Finalement, le jour tant attendu, résultat de mois de préparations, était arrivé !

À la table du petit-déjeuner du château bed & breakfast, j’étais déjà entourée de mes amies et de la photographe. D’autres invitées se sont jointes à nous et nous sommes toutes parties au salon de beauté dans le centre ville de Castres où on nous attendait pour nous pomponner avec des biscuits, des fruits frais et du café. Expérience superbe, atmosphère décontractée… j’étais déjà sur mon petit nuage.

La photographe s’est ensuite éclipsée pour aller déjeuner avec la troupe du marié pendant que je déjeunais en petit comité avec mes amies de longues dates. La célébration du mariage étant à 16h30, le marié s’est préparé en premier avec son témoin et la photographe, puis ce fut mon tour. Les filles de ma famille sont arrivées juste à temps pour m’aider à m’habiller et le bouquet décrit et commandé au téléphone 48 heures avant fut livré in extremis par mon frère. Quel travail d’équipe ! J’étais fin prête !

Puis l’heure H arriva, et une fois tous les invités arrivés et installés dans l’église, le marié est entré au bras de sa Maman au rythme de Gershwin, suivi de moi-même au bras de mon Papa, qui était fier dans son costume digne d’un épisode des « Brigades du Tigre ». Quelle émotion de découvrir les visages de toutes les personnes que l’on a rêvé de réunir pendant des mois ! Émotion en crescendo tout au long de la célébration en deux langues et par deux prêtres qui nous connaissent bien, puis lors de sa conclusion avec la chanson Cheek to Cheek de I. Berlin chantée par ma sœur accompagnée des musiciens : à ce moment-là et pour tout le reste de la soirée, nous étions réellement « in heaven ».

Le budget de notre mariage

  • Invitations et timbres : 410 €
  • Robe de la mariée : 1 700 €
  • Accessoires : 90 €
  • Alliances : 400 €
  • Bouquet : 40 €
  • Costume du marié : 1 500 €
  • Location domaine : 3 000 €
  • Traiteur : 6 500 €
  • Musiciens : 1 250 €
  • DJ : 600 €
  • Boites à dragées et dragées : 350 €
  • Déco : 200 €
  • Eau, softs, Prosecco, champagne, liqueurs : 1 500 € (il faisait très chaud !)

Ce que je referais

  • Être têtue (c’est assez naturel chez moi) et insister auprès de la municipalité et de la paroisse pour pouvoir célébrer le mariage dans l’église du village proche du lieu de réception : monument historique, juste la bonne taille, de magnifiques fresques comme on en trouve en Italie (ça tombait bien) et un merveilleux plafond bleu étoilé. La brève distance entre l’église et le lieu de réception nous a permis de marcher en petit cortège, de faire de belles photos en mouvement, d’évacuer la surcharge d’émotions de la cérémonie et accessoirement d’économiser sur la location d’une voiture d’époque.
  • Faire nos séances photo des préparations des mariés dans un endroit neutre et magnifique. Le fait qu’on ne soit pas chez les parents de l’un ou de l’autre aide à se concentrer et évite aussi de photographier le bazar quotidien d’une maison.
  • Ne pas économiser sur les musiciens : le budget était assez conséquent mais je ne regrette pas. Professionnels et flexibles, ils étaient présents dès la fin de la cérémonie à l’église pour accompagner le chant de sortie. Tous les invités ont adoré l’ambiance qu’ils ont su ensuite créer dans le parc du domaine lors de l’apéritif. En fermant les yeux, on aurait pu, pendant quelques minutes, se croire dans les années 20.
  • Choisir le thème des années 20 : n’ayant pas de dénominateur commun entre les invités : pays et langages différents, rencontrés à des moments divers dans la vie, le fait que tous les invités (y compris le prêtre !) aient fait l’effort de se vêtir en accord avec le thème a crée un lien.
  • Préparer un quiz « Années 20 » pendant le repas : une idée brillante de M. Années Folles qui a permis aux invités de chaque table, qui ne se connaissaient pas forcément ou qui ne parlaient pas la même langue, de communiquer.

Ce que je ne referais pas

  • Faire l’impasse sur la rédaction du fil conducteur : j’avais commencé puis j’ai abandonné en me disant que j’avais tellement tout répété dans ma tête que je ne pouvais rien oublier. Grossière erreur ! Tout d’abord parce que je n’ai pas été autorisée par ma témoin à mettre ma montre le jour J, donc pas moyen de vérifier le timing. Ensuite – ce que je comprends maintenant – parce que le fil conducteur aide aussi à exposer la journée à ses proches / témoins / demoiselles d’honneur et à déléguer ! Si j’avais achevé le fameux fichier Excel et si je l’avais partagé, je n’aurais peut-être pas oublié les points suivants…
  • Rappeler aux personnes que j’avais choisi comme orateurs pour la prière universelle de se rendre au micro. Petit moment de solitude… pour la seule personne qui s’est rappelée d’y aller.
  • Faire des photos un minimum officielles avec les parents du marié et les témoins : ça n’a effleuré l’esprit de personne, le marié, la mariée, les parents, trop occupés à discuter ou faire des photos au photobooth, ni les témoins trop occupés à organiser la seconde partie de la soirée.

Mes prestataires préférés

Le long du chemin des préparatifs, j’ai rencontré en Italie des personnes extraordinaires et professionnelles, des petits business gérés presque exclusivement par des filles, et ça donne du baume au cœur quand la famille et les amies sont loin (WhatsApp aide quand même un peu pour les mises à jour).

Gwénaëlle Michels

Après avoir organisé mon mariage en juin 2012, en suivant (évidemment !) Mademoiselle Dentelle pendant les préparatifs, j'ai rejoint l'équipe en mai 2014 en tant que Webmaster Éditorial avant de devenir Rédactrice en Chef de 2017 à l'arrêt du blog en mai 2020. Six années formidables où, entre autres, j'ai relu et corrigé d'innombrables chroniques (environ 4000 !), géré les relations avec les annonceurs, développé de nouveaux projets, géré les réseaux sociaux du blog...

Commentaires

  • Cash Cat
    Répondre
    5 septembre 2015

    J’adore !!!! tout !! le thème la déco les costumes ta robe ton bouquet et surtout ton récit !! je me suis régalée !! Bravo, l’ambiance devait être très chouette. Et.. je trouve affreux une mariée avec une montre, c’est un truc qui m’échappe, je comprends donc parfaitement ta témoin 🙂

    • Hélène Alias Melle Années Folles
      Répondre
      6 septembre 2015

      Merci Cash Cat! oui en effet, d’ailleurs, depuis je mets ma montre moins souvent 😉

  • Sapparot
    Répondre
    5 septembre 2015

    S-U-P-E-R-B-E!!
    En voila un joli mariage, j’adore et je regrette que tu n’ai pas publie plus de photos. Les annees 20 sont vraiment un super theme (heureusement qu’elles reviennent bientot!)

  • Camille
    Répondre
    5 septembre 2015

    Oh l’ambiance années folles ça avait l’air super! Autant je ne suis pas trop fan des mariages « à thème » mais là j’adore! Vous étiez magnifiques!
    Rhapsody in blue pour entrer, top! Aviez vous un clarinettiste pour cela?

    • Hélène Alias Melle Années Folles
      Répondre
      6 septembre 2015

      Merci Camille! non pas de clarinettiste, mes amis musiciens trouvent Gershwin un peu trop difficile et le groupe de musiciens étant une surprise pour nos invités ils sont arrivés seuleument à la fin de la cérémonie. Donc c’est mon frère avec ses compétences informatiques qui s’est occupé de mixer Rhapsody : la première minute pour Monsieur et la onzième minute pour moi.

  • Répondre
    6 septembre 2015

    Superbe : la robe, l’ambiance, la déco, tout est magnifique !

  • Mademoiselle Plumetis
    Répondre
    6 septembre 2015

    Quel joli mariage ! Pas fan des thèmes très spécifiques de manière générale mais ici, on a juste envie de sauter dans la photo pour vous rejoindre… 😀

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