La rencontre : transpiration, policiers et examen raté


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Tu te souviens ? J’avais promis de te raconter notre rencontre. Et comme je suis loin d’être objective, je travaille Monsieur Plume pour qu’il te conte sa vision de ce grand moment (j’aimerais beaucoup beaucoup énormément lire ce que lui a vécu, d’autant plus qu’il y a des points de net désaccord (et lui donner une tribune m’évite toute concession dans mon récit)).

Et donc ? Comment se rencontrent un Monsieur et une Mademoiselle Plumes ?

Quel est, selon toi, le lieu le moins glamour pour rencontrer l’homme de sa vie ?

Après les toilettes publiques d’une grande surface et la déchetterie du village, je pense que l’examen d’entrée à l’école de police est en bonne place… Imagine : le stress qui sécrète une odeur acide, l’idée (extrêmement déplaisante pour Miss Enclume) de devoir faire du sport devant des gens (le fameux test des 12 minutes de course : qui s’est réveillé un matin en imaginant que faire un maximum de tour de terrain fait de toi le parfait policier du futur ?) et surtout : qui peut bien avoir envie de faire flic ? Il faut être tordu… non ? La preuve : je suis tordue (mais ce n’est pas un bon exemple puisqu’à part moi, tout le monde savait déjà que je ne suis pas faite pour ça. Mais bref, ça n’est pas le sujet).

Le jour où j'ai rencontré mon futur mari...

Crédits photo (creative commons) : Coco parisienne

Et donc, le sujet ?

Le sujet, c’est ce mec que j’ai rencontré sur le parking. Il est grand, il en impose et surtout, il semble à l’aise. Contrairement à moi. J’évacue en me transformant en Mademoiselle Moulin-à-Parole et lui, bon prince, m’écoute déblatérer mes imbécillités. On parle, on parle, je suis ravie de ne pas être seule (stress supplémentaire de ce genre de journée : arriver dans un lieu rempli d’inconnus), du moins, jusqu’à la fin du speech de bienvenue. Car nous serons séparés en deux groupes et malédiction alphabétique, Le B. de son nom est bien éloigné de mon R.

Je perds donc de vue ce charmant jeune homme jusqu’à… eh bien, jusqu’à la fin de la journée en fait. Même à midi, nous ne nous retrouvons pas. J’ai entre-temps rencontré un groupe de filles super et pas du tout tordues, et lui… je ne sais pas, il te le racontera. L’important, c’est qu’on ne se recroise pas.

Sauf que… ?

Arrive le moment phare de la journée : l’appel de ceux qui terminent ici leurs aspirations de policiers. Je suis tellement concentrée sur les noms cités (parce qu’il me semble très probable que je vais entendre le mien, au vu de mes capacités de Miss Enclume) et si triste pour mes compagnes de la journée qui se voient recalées, que je ne me préoccupe pas du futur Monsieur Plume (il faut dire que j’étais persuadée qu’il passerait et aussi, il faut l’avouer, je suis désolée mon amour, que j’avais oublié son prénom).

La salle se vide de moitié, les autorités nous expliquent le déroulement de la journée suivante (parce que oui, mon nom n’est jamais sorti, j’ai donc réussi ces premières épreuves ! Même les tours de terrain !) et nous libèrent. Je crois avoir regardé autour de moi, en me demandant où est ce fameux garçon, mais j’ai la surprise de ne pas le voir dans les rangs à présent clairsemés.

Pourtant il a bien fallu vous retrouver, non ?

Heureusement oui. Il se trouve qu’à cette époque-là, Monsieur Plume n’a pas le permis de conduire et il attend sa maman lorsque j’arrive au parking. Il attend, avec deux de mes compagnes de la journée… (ce qui est étonnant vu que lui-même ne leur avait jusque-là pas adressé la parole.) Serais-je allée le saluer s’il avait été seul ? Honnêtement, je ne sais pas. Mais là, je suis obligée de leur dire au revoir. Entre les « ravie de vous avoir rencontré » « désolée que ça n’ait pas marché » « Bonne suite ! », ils me donnent tous leur numéro (sous l’impulsion d’une des filles, qui tient à ce que je lui raconte comment se déroule le second jour, un immense merci à elle). Et très peu de temps après (comme quoi, tout ça n’a été qu’une question de cinq minutes), une petite voiture blanche apparaît et emporte Monsieur Plume (si j’avais su que la femme au volant est ma future belle-maman, et que trois ans plus tard je défoncerai le phare arrière droite de ladite voiture…).

J’ai donc trois numéros, mais leurs propriétaires n’ont pas reçu le mien. Je dois y remédier et j’écris aux trois (je tiens à le souligner mon amour car non, je maintiens que je ne t’ai pas draguée la première), pour leur dire en gros : « Je suis désolée que tu ne sois pas passé, tu ferais un/une super flic (j’en reste persuadée), c’était trop bien de te rencontrer, n’hésite pas si tu as des questions sur la seconde journée d’examen ».

Ils m’ont tous répondu, j’en ai même revu deux. La première m’a posé de nombreuses questions sur la suite des sélections, a pris des notes et semblait avoir vraiment besoin de ces infos. Le second, tu t’en doutes, n’avait finalement que peu de questions et rapidement notre conversation, agrémentée de bière (pour lui) et de grenadine (pour moi) s’est orientée sur nos vies respectives, nos espoirs, nos restaurants préférés, la prochaine fois qu’on se verra. Et la suivante et la suivante et la présentation aux parents, l’emménagement… Jusqu’à LA demande, dont tu auras très bientôt tous les détails !

Le jour où j'ai rencontré mon futur mari...

Crédits photo : Photo personnelle

Première d’une longue série de rencontres…

Et toi, comment s’est passée votre rencontre ? Glamour ? Inattendue ? Dans les toilettes d’une grande surface ou à la décharge du village ? Raconte-moi tout !

Mademoiselle Plume

Enchantée, moi c'est Mademoiselle Plume, future femme de Monsieur Plume ! Plume pour celle que j'aime manier (au sens malheureusement figuré, mais je préfère Mademoiselle Plume à Miss Clavier) Plume pour sa douceur, celle de notre histoire, que je me réjouis de te raconter (il sera question d’un examen, d’un guet-apens saveur grenadine et de notre vie en Suisse, le tout saupoudré de soutien, de partage et d’admiration réciproque…) Plume pour sa légèreté, celle qu’on souhaite à notre mariage (même si fondue au menu, ça fait cliché suisse et peu léger, mais il y aura aussi des oiseaux de papiers) Plume pour apprendre à voler avant notre décollage à deux, en août 2020 ! Et pour la suite de nos aventures (va-t-on vraiment réussir à se marier en 2020 ? Ou covid va-t-il retarder notre envol ?) tu nous retrouveras dès le 30 juin 2020 sur https://www.paillettesetchaussettes.fr !

Commentaires

  • Mlle couture
    Répondre
    18 mars 2020

    Quelle belle histoire!!! Comme quoi le hasard tiens une place importante dans les rencontres ?

    • marilou
      Répondre
      23 mars 2020

      Le hasard, la chance… le nombre de fois que je me suis dit « et s’il tait arrivé 5 minutes plus tôt », « s’il n’avait pas..: » : je n’ai clairement pas ton courage de prendre les choses en mains;) Ce que j’admire d’ailleurs beaucoup !

  • Mélanie
    Répondre
    19 mars 2020

    Quelle jolie histoire ? Comme quoi, les concours sont aussi des vecteurs de rencontre ! J’ai aussi rencontré le mien à l’occasion d’un concours. On s’est retrouvé à la gare sous un énorme orage où on a fini littéralement trempés le temps de marcher les 5mn qui séparait la gare de son appartement

    • marilou
      Répondre
      23 mars 2020

      magique ! En fait, vous avez même eu un décor de film ! Après ça, on ne voit plus la pluie de la même manière j’imagine 😉 C’est si joli !

  • Madame Chaton
    Répondre
    31 mars 2020

    Très Jolie histoire. Je pense qu’i n’y pas de hasards, vous étiez fait pour vous rencontrer !! 🙂

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