Bienvenue à Mademoiselle BCBG, future mariée de mai 2013

C’est avec joie et enthousiasme que je prends la plume pour me présenter.

Mademoiselle BCBG, 27 ans, pour te servir !

Monsieur Pas Trop BCBG et moi-même nous sommes rencontrés en 2008 à exposition Marie-Antoinette à Paris. (C’est pour cela que ma fille s’appellera Marie-Antoinette. Obligé. Si j’ai une fille bien sûr… et si monsieur Pas Trop BCBG finit par se laisser convaincre. Herm…)

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Effectivement, lorsque mon fiancé m’a envoyé un SMS pour me signaler que je lui avais plu et qu’il aurait bien voulu me revoir, je venais d’apprendre le décès de mon arrière-grand-mère et je pleurais toutes les larmes de mon corps.

Je n’ai donc jamais répondu à son texto… ni au suivant. Mais c’est un jeune homme patient. Voire obstiné. Voire têtu… Nous nous sommes donc revus à l’occasion de ce qui reste dans les annales comme la plus monumentale soirée loose de tous les temps. (Pluie, vent, musée fermé, attaque de boulette de viande…)

Nous sommes sortis ensemble quelques mois, et puis, comme je n’étais pas amoureuse, j’ai rompu.

Nous sommes devenus « amis » quelques mois plus tard (haha !). Jusqu’en mars 2010 où il a remis la question sur le tapis (haha bis ! Évidemment pauvre naïve …) La réponse étant toujours non pour moi, nous avons essayé d’arrêter de nous voir… sans succès car nos groupes d’amis ayant entre-temps fusionné, les occasions de se croiser étaient nombreuses.

Et puis l’idée a fait son chemin de mon côté (oui je suis très spontanée comme fille). Au final, je me suis lancée dans l’aventure. Et depuis décembre 2010 mes sentiments ont évolué jusqu’à ce que je puisse arriver à cette certitude : mon meilleur ami est aussi l’homme de ma vie.

Nous venons pourtant tous les deux de deux planètes bien différentes.

• Il n’a qu’un frère, je suis l’aînée de cinq enfants, toujours fourrée avec mes 24 cousins et cousines.
• Il vient d’une famille malgache implantée dans le Sud, moi de l’archétype de la famille nombreuse-catholique-classique basée en Bourgogne.
• Il ne jure que par la banlieue, j’aime vivre à Paris.
• Il est un parfait homme d’intérieur, je ne sais toujours pas faire une lessive sans rétrécir ou délaver un vêtement.
• Il est très ordonné, je suis plus du genre à commander des sushis s’il n’y a plus de vaisselle propre.

À notre niveau, on ne s’adapte plus l’un à l’autre, on mute parfois carrément. Mais toujours dans la joie et la bonne humeur !

Depuis février 2012,  nous sommes lancés dans l’organisation de notre mariage prévu pour mai 2013.

Notre budget est de 15000€ et nous invitons 230 personnes pour le mariage religieux en Bourgogne. Cette région est chère à mon cœur et a l’avantage d’être assez centrale puisque nos familles et amis viennent de toute la France. 230 invités c’est énorme, mais ce n’est que la short-liste.

Et encore ! Nous avons prévu de recevoir les amis de mes parents lors d’un cocktail quelques semaines avant le jour J, et mes beaux-parents ont déjà reçu la plupart de leurs amis pour notre mariage civil (nous étions 80 !).

Le programme sera assez traditionnel… Une messe, un château, des chapeaux… rien que de très classique me diras-tu ?

Oui, mais ! Les classiques, ça se revisite ! Exit le dîner placé, nous tentons le cocktail dînatoire. D’accord pour une valse, mais pas viennoise.

J’introduis des concepts barbares comme un dress-code, un photobooth, le jupon et les chaussures de couleur avec la robe blanche. Je tente des expérimentations à la limite de la morale en n’invitant pas les enfants et en me mariant un vendredi.

Et enfin … je… j’ai honte… je voulais faire un event facebook pour remplacer les faire-parts… (Les faire-parts sont mon ennemi numéro 1 dans ce mariage. Avant les droits de bouchons cachés. Avant la météo au mois de mai en Bourgogne. Et AVANT les traiteurs qui t’envoient des devis un coup TTC, un coup HT, un coup avec le service, un coup sans le service mais avec les serviettes en papiers… bouhouhou !)

Je ne sais pas si la greffe prendra mais pour le moment nous avons déjà trouvé :

• la salle
• le prêtre et l’église
• la photographe
• la robe, pardon « LA robe » comme on dit sur les blogs mariages !
• la wedding planeuse. Ma sœur en l’occurrence, qui nous a déjà fait une décoration superbe pour nos fiançailles avec des kilomètres de fanions cousus main !

Sont en cours de débats sanglants :

• la tenue de monsieur Pas Trop BCBG. (Mon chéri, gagne du temps, accepte la jaquette. Si tu ne le fais pas pour moi, fais le pour toi, cela t’irait siiii bien…)
• les faire-parts. (Bon sang mais c’est un complot, personne ne se sent l’âme 2.0 quand il s’agit de ces sacro-saints papiers ?)
• la voiture. À entendre le futur marié, il paraîtrait que du choix du véhicule dépend l’intérêt de la journée. Ah.
• le budget. Mes parents financent ma partie, mon fiancé la sienne, et moi je participe à certains postes (comme le photographe). Mais je dois être la seule à garder le nez sur ce fichu tableur Excel. Du coup, je suis souvent la Grande Méchante Mariée qui dit « Non, on n’a pas les moyens ! ».

Et puis il reste les milliards de grands détails et de petites choses qui feront tout le charme de cette journée :

• le DJ
• les vins
• ma coiffure
• la tenue de ma petite fille d’honneur
• le planning
• la décoration
• les animations de la soirée
• du DIY,
• la création sous Photoshop des livrets de messe
• le choix des textes et chants de la cérémonie…

… je… mon Dieu tout ça !!!???

En attendant, je brûle d’impatience d’y être. En effet, monsieur Pas Trop BCBG et moi ne vivons pas encore ensemble. (Je t’expliquerai dans un prochain billet les raisons de ce choix, pas très à la mode il est vrai !) Nous attendons le mariage religieux pour ce faire, et c’est vrai que… je trouve le temps long ! Du coup ce mariage à organiser, c’est aussi notre premier « projet » à deux, et ça, c’est déjà en soi l’occasion de belles découvertes sur l’autre !

Et toi où en es-tu dans ton organisation ? As-tu ton groom sous la main, ou bien dois-tu te mettre en mode gestion de projet à coup de mails et de tableur Excel pour communiquer ? Qu’est-ce que tes préparatifs de mariage t’ont appris sur ta moitié ? Raconte !