Chiffons & Dragons : récit des péripéties d’une robe écologeek – Partie 2
Reprenons nos esprits pour retrouver notre héroïne et cette quête semée d’embûches avec le plus de self-control possible car il va en falloir !
Les magasins de prêt-à-porter
Après une recherche infructueuse, autour de chez moi, de robes à louer, voilà que j’apprends par hasard (puisque je fréquente rarement ces endroits) que certains magasins de prêt-à-porter vendent aussi des robes de mariée (et à moins de 80€ en plus !). Ma robe serait alors neuve mais toujours dans le budget et réutilisable l’été (quitte à la couper sous les genoux et créer des sacs à vrac ou autres pièces de couture avec le tissu récupéré… rien n’arrête une écologeek !).
Je rencontre là aussi des vendeuses assez amicales comme si « robe de mariée » étaient une formule magique qui donne le sourire ! Le grand intérêt du prêt-à-porter est qu’il taille normalement ses vêtements donc il y a une robe pour moi en rayon, hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Je prend même une photo (désolée pour la qualité du cliché) et attire le regard bienveillant de la part de la seule autre cliente présente dans le magasin (oui car, n’aimant vraiment pas y aller, je choisis les heures plus creuses de fréquentation pour adoucir mon supplice quand même).
Crédits photo : Photo personnelle Une photo que j’envoie à mon meilleur ami qui habite en Autriche (tu remarqueras que j’ai un certain talent pour les relations longues distances). Il aime beaucoup le rendu alors que, moi, je n’aime ni la dentelle, ni la taille empire. Et là, c’est le drame… voilà qu’en plus des considérations éthiques, je me transforme en bébé bridezilla avec des considérations esthétiques ! Incapable de me décider entre 1. mon aversion générale pour les vêtements, 2. le prix minuscule de cette robe, 3. le risque de ne plus pouvoir la fermer d’ici 1 an car c’est une fermeture éclaire non pas un laçage à l’arrière et 4. l’envie de terminer rapidement cette quête qui m’agace prodigieusement. Je finis par montrer la photo à M. Ecologeek pour qui c’est un « non » catégorique : ce n’est pas une robe de mariée à ses yeux qu’elle soit à 60 ou à 1600€. J’aime cet homme ! Allez hop ! Direction l’industrie du mariage… avec un enthousiasme quasi-inexistant. Heureusement mon meilleur ami a traversé plusieurs pays pour me rejoindre en Normandie et me soutenir dans cette nouvelle épreuve ! Sans surprise, c’est une vendeuse mal-aimable qui nous expédie comme des mal-propres en 30 minutes sans s’abstenir d’avoir des regards et remarques déplacées et de vouloir nous imposer le contraire de ce que je lui demande à savoir deux robes empires et une robe au jupon énorme en plus d’être hors de prix. J’ai l’impression de ne même pas être une future mariée crédible aux yeux de ce dragon ! Heureusement, tordre le cou aux idées reçues est un passe-temps que je pratique depuis toujours et me voilà bien décider à sortir victorieuse de cette quête ! Crédits photo : Tomy Mariage Le deuxième magasin spécialisé est une bouffée d’oxygène. Miracle ! La vendeuse comprend parfaitement ma demande pourtant énoncée à demi-mots cette fois vue les réactions lors du premier essayage où j’avais été parfaitement claire. Elle me fait choisir des robes qui me semblent à mon goût pour m’aider à trouver ce qui me correspond vraiment puis elle affine en fonction du budget (uniquement des articles soldées à -50%) et, enfin, elle simule des personnalisations bleues aux couleurs du mariage. En bonus, j’apprends pleins de choses sur les différents tissus, sur les contraintes d’un revendeur de robes, sur le savoir-faire des couturières locales, etc. La hache de guerre est enterrée entre moi et les boutiques. Mais même si je passe plus de 30 minutes sans m’imaginer quitter une superbe robe, elle retourne finalement sur son cintre parce que le prix sans les accessoires reste délirant à mes yeux. Je pense avoir exploré toutes les options possibles (à part le sur-mesure en Chine qui est tout bonnement incompatible avec la démarche écologique : production neuve, condition de travail douteuse, expédition en avion de l’autre bout du monde, résultat non garanti). Et, toujours optimiste, je suis contente d’avoir une idée précise du style de robe qu’il me faut. En plus, M. Ecologeek trouve que ce modèle fait bien « robe de mariée », hourra ! Je retourne donc à mes premières amours à savoir les sites Internet pour trouver un modèle similaire mais d’occasion. Le Bon Coin et Facebook sont mes meilleurs atouts pour pouvoir aller essayer chez les vendeuses de mon secteur avant d’acheter. Mon budget maximal de 300€ y passe entièrement mais la vendeuse est extra et pas loin de la maison ; la robe plaît à mon chéri qui était là quand je l’ai enfilé par dessus mes habits la première fois, elle est d’occasion, elle n’a pas besoin de retouche et elle est vendue avec tous les accessoires jusqu’à la petite culotte ! Je compte utiliser des ballerines déjà en stock dans mon armoire… J’ai achevé cette quête et je suis trop belle dans ma robe de mariée, hiiiiiiiiiiii ! Crédits photo : Photo personnelle Le top du top, c’est que je n’ai pas à attendre qu’elle soit prête puisqu’elle est déjà dans mon armoire et dans son immense sac plastique pas du tout zéro déchet mais qui la protège des taches accidentelles et des regards trop curieux. Je peux la porter quand je veux et je l’ai même réparée et personnalisé à la main avec des perles bleues de récup’ (et comme ça m’a pris 12 heures en tout, je compati avec les couturières des créateurs si elles font ça toute la journée à se casser le dos et à s’abîmer les yeux et les mains). Est-ce que la recherche de la robe t’inquiète ou bien tu es sûre et certaine d’adorer ce moment ? Est-ce que tu as apprécié d’attendre la livraison de ta robe à quelques semaines du jour J seulement ? Est-ce que tu es tombée sur des vendeuses compréhensives ? Est-ce que tu as fait personnaliser ta robe à ton image ?Les magasins de robes de mariée
Retour à la stratégie écologeek
Mélanie
Bonjour , robe d’occasion aussi pour moi, je l’ai payée 35€ 😯 ! La mamie de mon conjoint l’a modernisée et l’a adaptée à mon 1,55 m 😂. Je voulais une robe à petit prix, pari réussi. !
Mademoiselle Ecologeek
wahoo ! génial !
Mademoiselle Crapate
Vraiment contente qque tu ai trouvé une robe qui te plaise et qui réponde a ton budget et tes conditions ! Moi je connais les 2 : l’une de mes robes est bien sagement dans sa housse a la maison. La deuxième attends de partir de Nouvelle-Zélande avec ma mère et chaque envoie de photos est autant un ravissement qu’une torture: j’aimerais l’essayer et être sure qu’elle m’ira !
Maintenant on attends de te voir dans ta jolie robe personnalisée 😀
Mademoiselle Ecologeek
Je savoure vraiment la chance que j’ai de pouvoir essayer ma robe dès que je le souhaite… bon, le seul problème, c’est que l’enfiler toute seule ça va mais si je l’ajuste « trop bien », impossible d’en ressortir sans l’aide de M. Ecologeek (qui, du coup, ferme les yeux en m’extirpant de là car il préfère ne pas la revoir avant le mariage hihi).
Madame Saphir
Que de péripéties ! C’est top que tu aies trouvé la robe idéale, en respectant tes critères. Ne pas avoir à vivre le stress du dernier essayage (est-ce que ça va m’aller ? est-ce que je n’aurais pas fondu/grossi ?), il est clair que c’est un avantage certain à un achat à l’avance. Hâte de te voir dedans, maintenant 🙂
Mademoiselle Ecologeek
Merci Mme Saphir 🙂 j’ai hâte aussi de vous montrer le rendu final ^^
Fidji
Quel courage de trouver une robe à petit prix et écolo ! Je m’étais tournée vers l’occasion mais malheureusement il y a trop peu de boutiques dans ce genre dans mon coin…
J’ai eu la chance de trouver mon bonheur avec une robe à – 50% ce qui m’a permis de rentrer dans mon budget et de ne pas vendre un rein pour m’acheter une robe !
Mademoiselle Ecologeek
Pour nous, c’est un mode de vie de passer systématiquement par une alternative écolo avant d’aller vers l’achat neuf (nous sommes même en train de créer une association de promotion du zéro déchet tellement ça a de sens pour nous). Mais étant donnée mon aversion pour les prises de tête vestimentaires, j’ai vraiment eu peur de baisser les bras et finir par un « achat neuf vite fait bien fait » (façon de parler vue la somme !) alors je suis fière de moi de ne pas avoir céder à la facilité (ce que j’ai tendance à faire pour l’achat de mes pantalons car je ne trouve jamais assez rapidement mon bonheur dans les friperies hihi).