Les prémices de ma recherche de robe : une véritable obsession !
Allez à toi, ma bride, je peux bien l'avouer : la quête de ma robe de mariée n'a pas commencé il y'a quelques mois, mais bien (bien, bien…) en amont.
(Pas très rock, j'en conviens. Mais ça colle grave avec mon titre ! Ahaaaaaaah !)
Moment confession-vérité : je suis atteinte depuis 3 ans d'un Trouble Obsessionnel Compulsif d'un genre nouveau…
Ça m'a pris un jour où, particulièrement déprimée par la période de chômage que je traversais à l'époque, je suis tombée sur un article compilant une sélection des nouvelles créations 2010. Et là, face à ce déluge de tulle, de soie ivoire, de fourreaux, de jupons exubérants et de mannequins qui prennent des poses chelou, j'ai eu un choc.
Crédits photo : Pronovias
Et mes aisselles… Tu les aimes, mes aisselles ?
Pas un de ceux qui te donnent envie de tout essayer, non non ! Un, plus sournois et fourbe, qui te donne des sueurs froides parce que tu n'arrives pas à te projeter dans le moindre des (275) modèles présentés.
Petite, je n'ai jamais rêvé d'être une princesse. Et pendant longtemps, j'ai eu du mal avec les trucs un peu girly, comme le maquillage, les chaussures à talon, les jupes… Bon, je me suis bien rattrapée depuis !
Mais après cet épisode, persuadée que je ne trouverais jamais ma précieuse, je me suis mise une sorte de pression bizarre (et surtout inutile, puisque je le rappelle, on a décidé de se marier… 2 ans après !) pour dénicher coûte que coûte THE ONE.
Bien sûr, j'aurai pu prendre du recul en me disant qu'après tout, c'était bien trop tôt pour chercher. Et qu'au pire, si je ne trouvais pas mon bonheur, je pourrais toujours faire ma robe sur mesure, à mon idée (comme on me l'a souvent suggéré par la suite).
Mais c'était plus fort que moi, je ne pouvais pas résister très longtemps à l'appel incessant de cette quête. À mes heures perdues, j'explorais les sites web de créateurs, « comme ça, pour voir », j'achetais les magazines spécialisés au kilo (« ben quoi, y'a pas de mal à se tenir au courant ! »), espérant tomber nez à nez avec celle qui ferait battre mon cœur !
En 3 ans, il y'a bien ces 2-3 modèles, qui ont retenu mon attention, mais à chaque fois, c'est toujours la même déception… Rien ne me plait à 100%. Pas de petite étincelle, snif !
Crédits photo : Suzanne Ermann - Anémone, collection 2010
Crédits photo : Cymbeline - Dypsie, collection 2011
Crédits photo : Églantine Créations - Clara, collection 2012
Pour autant, cette recherche est toujours restée virtuelle. Jamais je n'aurai osé franchir le seuil d'une boutique pour demander un essayage. Trop la trouille d'être démasquée, moi « l'impostrice » qui traquait la robe de mariée de manière illégitime !
(Au fait, tu connais le film Muriel's Wedding ? Je te le conseille vivement, rien que pour la scène culte de l'essayage !)
Et le Bird dans tout ça ? Pas effrayé pour deux sous devant la nouvelle lubie de sa douce, il me laissait dans mon délire, sourire amusé aux lèvres…
Bon, parfois, il y a eu aussi du soupir exaspéré. Surtout quand je le stoppais net devant une vitrine pour faire mon check rapide : « Ça j'aime pas ! Ça non plus… Ouh la la ! My god, jamais je me verrais là-dedans… Bon, y'a rien… On va jeter un œil en face ? ».
À la fin, il était tellement rodé par l'exercice qu'au défilé de robes du salon du mariage, il faisait lui-même les commentaires : « Alors… Ça, t'aime pas… parce que trop de volume… » ! (Gniii ! Mon chéri c'est le meilleur !)
En réalité, je crois que mon TOC a été le déclencheur de quelque chose de plus profond : en plongeant à reculons dans cet univers particulier qui m'effrayait un peu à la base, j'ai pris goût à m'imaginer en mariée (même si aucun modèle ne trouvait grâce à mes yeux !), à réfléchir à ma perception de cette belle journée…
Alors que j'ai longtemps pensé au mariage de manière conceptuelle et sérieuse (le symbole de l'union, la ferveur des sentiments, tout ça tout ça), je me suis autorisée à rêver, comme le font sans doute des milliers de petites filles à la jolie robe qui tourne ! Et bizarrement, ça m'a réconfortée…
Crédits photo : Niki Martins Photography
Allez, je vais répondre à la question qui te brûle sans doute les lèvres : oui, à 5 mois du mariage, je suis toujours aussi exigeante. Mais je me considère à présent comme guérie… Aurais-je mis la main sur ma précieuse ?
Stay tuned !
Et toi ? As-tu longuement cherché ta précieuse sur le net, dans les magazines, avant de la trouver ? Ou au contraire, une seule visite dans une boutique, voire un seul essayage, a suffit ? Rêvais-tu de ta robe depuis ton enfance ? Si oui, comment l'imaginais-tu à l'époque ? Raconte !
Mademoiselle Zelda
Bizaremment je n’ai jamais eu d’obsession comme la tienne, j’aurais eu l’impression de retourner le couteau dans la plaie vu que M.Link ne voulait pas se marier ! En revanche il y a 2/3 ans une de mes collègues m’avait emmené avec elle pour son essayage de robes chez Max Chaoul et j’avais kiffé 🙂 mais jamais de recherche compulsive jusqu’à la demande où là j’ai du voir 3500 robes de mariées en l’espace d’un mois sur Internet ! ps : J’adore « Muriel » !
Mademoiselle Birdy
Hello Melle Zelda! Hiiii! une fan de Muriel! Tu vois de quelle scène je veux parler alors?!
Je n’ai pas eu l’occasion de faire mes essayages dans une grande maison de créateurs, mais Marc Chaoul, ça devait être génial en effet! 😉
Marjolie
Bin dis donc il est cool ton chéri parce que chercher sa robe sans avoir eu de demande c’est un peu spécial, il y aurait eu de quoi s’énerver (ça peut mettre beaucoup la pression quand même!)
Mademoiselle Birdy
Hey Marjolie!
J’en conviens ça peut paraitre très bizarre de se lancer dans des recherches bien avant la demande. Il faut dire qu’avec mon chéri on a toujours parlé mariage et je savais que ça ne le choquerait pas plus que ça. A l’inverse, s’il m’avait dit qu’il était réfractaire à cette idée, j’aurai pas forcément partagé le fruit de mes recherches avec lui. 😉 Histoire de pas lui faire peur!
Madame Lutine
Hé non, pas de recherche compulsive ici. 🙂 Envie d’une robe médiévale, dans les couleurs qui me plairaient, et dans un budget abordable, s’il vous plaît !
J’en ai vu des centaines, de ces robes qui me plaisaient, qu’elles soient d’une grande simplicité ou dans de riches matières (et alors trop chères), aucune n’était assez « la mienne ». 😉
Une robe que j’imaginais depuis l’enfance ? Hmm, il y en a eu une, dans mon adolescence. Elle était bien moins élaborée que ma vraie robe de mariée, mais elle était déjà dans une idée totalement « elfique ». Dans des tons mauves et bleus (oui, c’était ma période bleue, à l’époque ! 😛 ).
Mademoiselle Birdy
Madame Lutine! Ta robe est juste magnifique, tu as bien fait d’écouter tes envies! 😉
Chewie chewie
Ah je comprends tout à fait. Moi j’ai plongé dans l’univers du mariage via ma petite soeur. Et la recherche de sa robe a été une quête. Elle a finalement trouvé sa précieuse. Ma soeur était magnifique, mais de mon côté, aucune robe ne me faisait rêver., je ne me projetais pas du tout. Quand mon chéri a fait sa demande, c’était THE stress. Premiers rendez-vous en octobre, et de sacrés fou-rires: j’avais l’impression d’être déguisée. Et finalement, début janvier, une enseigne qui avait très bonne réputation, une robe sur mesure pas plus chère qu’une robe de célèbres marques françaises, bref le bonheur !!!! 🙂
Mademoiselle Birdy
Coucou Chewie Chewie (hi hi j’adore le pseudo!)
L’impression d’être déguisée, ça me parle bien : je l’ai eu aussi pendant mes essayages, avec des robes sublimes pourtant… Mais qui au final ne reflétaient pas ma personnalité… Bon chut j’en dirais pas plus, ça fera l’objet d’un prochain billet! Donc du coup tu as fait créer la tienne?
Mademoiselle Tout Court
Rholala, tu m’as fait peur avec ton choc, j’ai eu des sueurs froides avant de lire la suite, en voyant la photo!
Je te rejoins complètement: j’ai vu au moins 3756 robes sur internet, catalogue… qui m’ont certes permis de me faire une idée de ce que j’aimais ou n’aimais pas, mais surtout de me rendre compte que, ben, cette idée, elle n’existe pas!! Alors, j’avais le choix, me résigner ou la faire faire…
J’aime bien ton analyse, sur la difficulté à se projeter liée à un univers qui fait un peu peur, j’ai eu exactement cette sensation sur l’alliance – à suivre!
Hâte de voir ce que tu auras choisi en tout cas 🙂
Mademoiselle Birdy
Hello Melle Tout Court!
Ah ah! je savais qu’elle ferait sensation ma photo « pose chelou »! 🙂 J’avais trouvé pire mais bon, peut-être pour illustrer un prochain article! ^^ Tu me rassures un peu en écrivant que tu as eu aussi du mal à te projeter. C’est d’autant plus compréhensible que robe ou alliance sont « LES » symboles du mariage dans l’imaginaire collectif… avec tout ce que ça renvoie derrière! Pour la robe, j’ai souvent entendu qu’une mariée se devait d’être parfaite… ça fout la pression quand même! ^^
Madame Tango
C’est vrai que le problème, quand tu ne peux pas aller voir en boutique (pour des raisons diverses et variées), c’est que tu te rabats sur le net. Et que là, tu es vite submergée par des milliers et des milliers de robes. Difficile ensuite de s’y retrouver, de se retrouver, en tout cas moi je l’ai vécu comme ça. Genre : celle-ci est sublime, mais ooh, celle-là est vraiment craquante etc… Au final, quand tu n’as pas vraiment d’idée bien arrêtée sur la question, ce n’est plus tellement une aide, je trouve. Mais bon, j’ai adoré chercher (et trouver, in extremis !) ma Précieuse* !
* Je songe à déposer un copyright sur ce terme 😀
Mademoiselle Birdy
Madame Tango c’est absolument ça! Quand tu vas sur le net, tu as vraiment l’impression d’ouvrir la boite de Pandore et après, c’est très difficile de la refermer! Avoir accès à autant de choix, ça déstabilise, on sait pu où donner de la tête!
Paradoxalement, même en étant déçue par ce que je voyais, j’étais toujours dans l’attente du coup de cœur sur écran ou papier glacé! Finalement, c’est vraiment dans la phase concrète des essayages qui m’a aidée à y voir plus clair!
Mademoiselle...mais plus pour longtemps
Je me retrouve complètement dans ton article.
Je regardé robes sur le net, il y avait des détails que j’aimais mais jamais la robe entière. Dans les salons de mariage rien ne me plaisais et dans les boutiques le prix des belles robes m’ont vite refroidi. Du coup j’ai contacté une couturière. Ensemble nous avons dessiné ma robe en faisant un mixte des choses que j’aimais. Pour 1500€ elle me fait la robe de mes rêves. Par contre heureusement que je m’y suis prise en avance car il y a 14 mois de fabrication mais au moins elle sera unique et comme je l’ai rêvé!
Mademoiselle Birdy
Ah la la! Le défilé du salon du mariage!!! tout un poême! Mais ce qui m’a rassurée c’est que le Bird critiquait aussi les costumes du coup je me sentais moins « psychopathe ». Hihi! Je crois que si je n’avais pas trouvé la perle rare je me serais tournée vers une couturière aussi : avec tous les morceaux de tel ou tel modele j’aurai pu reconstituer une robe complète! 😉 alors elle sera comment ta précieuse? Tu nous raconteras?
Marie Obrigada
Ouf ! Je ne suis pas seule ! 😀 La demande a bien eu lieu maintenant, mais des mois avant (des années, non, j’étais célibataire et désespérée) nous avions déjà parlé de l’organisation de notre mariage et j’avais déjà cherché une robe (et failli défaillir devant les prix).
Mademoiselle Birdy
Marie : je pense qu’on ne s’y prends jamais assez tot alors je plussoie tes recherches avant l’heure! 😉
La mariée du Moulin
Comme beaucoup, je me suis retrouvée dans ton article, et ta façon d’écrire est vraiment à mourrir de rire ! j’adore !
je pense que nous passons toutes par la période gniiiiiiiiiiiiii robe ! (quoi que personnellement, j’ai tout de suite pensé Déco, DIY… et couleur des chaussures avant la robe lol)
pas évident de se projeter dans des robes vues sur catalogue/Internet… surtout que les mannequins sont filiformes, prennent des pauses… (ahem comme tu le dis si bien, regardez mes aisselles) et que, sauf erreur de ma part, la robe de mariée n’est pas LA pièce que tout le monde a dans son dressing !
et j’avais moi aussi l’impression d’être déguisée dans certains modèles, déguisée en rosbif géant…
Après 19 robes essayées et ma Précieuse* (copyright Mme Tango) commandée, je n’étais toujours pas sûre de moi… mais ça, c’est un autre problème 🙂
en tout cas, il me tarde de lire la suite de tes aventures 🙂
Mademoiselle Birdy
Hello la mariée du moulin! Alors tu es DIY/shoes addict? 😉 tu m’as fait rigoler avec le coup du rosbeef moi aussi j’ai connu cette sensation bizarre du déguisement en essayant des robes, tellement que je ne me reconnaissais pas dans le miroir! Et ok aussi sur les diktats des mannequins filiformes qu’il faudrait abolir! On voit bien que ce milieu là ne deroge malheureusement pas aux codes débiles du « fashion » cf les chroniques de mes copines de Melle Dentelle sur leurs recherches difficiles……
Mademoiselle Mistinguett
et bein…vous m’étonnez les filles ! ! Moi qui suis plutôt du genre casse ******, et bien j’ai choisi ma robe en deux coups d’cuillère à pot ! Je cherchais juste un « genre », sans faire trop « genre »…ouaip…pas simple hein? Mais bon j’ai eu beaucoup plus de mal à trouver ma robe du mariage civil (et là oui j’ai fait fumer les touches de mon ordi)… hi hi …
Toujours est-il jolie birdy que j’ai hâte de découvrir Ta trouvaille !
Madame Tango
Tiens ça pourrait faire l’objet d’un article, ça… la parfaite petite robe de mariage civil ! 😉
Mademoiselle Birdy
Melle Mistinguett : alors moi je t’attribue le copyright de la recherche dite « du ni vu ni vu » looool! Du coup ça y est tu as aussi ta robe pour le civil ou c’est toujours en cours?