M-14 (juillet), la naissance du projet M – Partie 2

Après t'avoir détaillé comment nos plans se sont retrouvés chamboulés en juin 2016 et ont ramené sur le tapis la question mariage/bébé plus tôt que prévu, voici venu le temps de te parler de notre prise de décision pragmatico-rationnelle !

Vous avez dit « mariage » ?

Pour nous, l'année 2016 a été riche en mariages, et nous avons, dans l'ordre, été conviés :

  1. au mariage civil de l'aînée de mes petites sœurs, avec promesse que la grande fête aurait lieu l'année suivante,
  2. à celui de la cousine de Monsieur Pragmatique, d'un an sa cadette,
  3. à celui de deux très bons amis, en couple depuis onze ans,
  4. à celui de deux autres amis proches, après neuf ans de relation, qui ont fait l'honneur à mon chéri de le nommer pour l'occasion Major de Table, c'est-à-dire responsable des animations et du bon déroulement de la soirée.

C'était la première année où nous étions invités à des mariages, et il y en avait directement quatre d'un coup ! De quoi me pousser à m'interroger de nouveau à ce que ça signifiait pour les gens, pour moi, pour nous… Mais la question primordiale restait tout de même de choisir ce que j'allais bien pouvoir porter…

Prendre la décision de se marier

Crédits photo (creative commons) : Holgi

Curieuse de savoir à quoi m'attendre, j'ai commencé à flâner sur le web à la recherche de trucs et astuces sur l'organisation et les codes d'un mariage à la française/suisse/belge (bref, pas à l'américaine) en ce beau vingt-et-unième siècle, sur les modes et les symboles. En plus, j'avais le vague prétexte de m'intéresser en avance à l'organisation de mon propre mariage, qui aurait probablement lieu en parallèle de mes études et sans beaucoup de soutien de mon amoureux, car sa priorité serait à la réussite de ses examens finaux.

J'ai donc découvert la weddosphère, et Mademoiselle Dentelle, et j'avoue être devenue un peu accro, à ne manquer ni la publication de 7h, ni celle de 11h. Et pour la première fois, j'ai commencé à imaginer notre mariage, ses codes, ses symboles, la représentation de notre engagement… L'envie que nous y soyons aussi impliqués l'un que l'autre…

J'ai rapidement créé une note Google Keep où j'écrivais toutes mes idées en vrac, pour ne pas les perdre, d'ici au lointain début de nos préparatifs de mariage.

Et en juin 2016, je commençais à me dire qu'un mariage en 2017 serait tout de même plus pratique qu'en 2018 puisque ce serait la seule année sans cours ni examen pour Monsieur Pragmatique, et que nous avions déjà les fonds disponibles, puisque tout ce que j'avais économisé pour le master devenait soudainement disponible pour toutes sortes de projets.

Mais 2017, c'était aussi l'année de la grande fête de mariage de ma sœur puînée… Sans oublier que ça voulait dire nous lancer immédiatement dans les préparatifs, alors que pour mon chéri, le sujet était encore un concept flou et surtout lointain…

Considérations logistiques

Et c'est ainsi, qu'un beau matin de juillet 2016, alors que mon chéri sortait de la douche (glamour et romantisme ultimes ! Je suis restée fidèle à ma technique d'approche incongrue de nos débuts !), je lui ai fait remarquer que si on voulait plutôt se marier en 2017, il était temps de s'y atteler. Et donc qu'il était plus que temps de choisir une fois pour toutes entre 2017 et 2018.

Nous en donc avons longuement discuté, et rediscuté à plusieurs occasions, et nous avons réalisé que les arguments en faveur de 2017 l'emportaient finalement haut la main.

Par ailleurs, Monsieur Pragmatique avait vu combien je m'étais investie dans la création surprise du livre d'or et des accessoires de photobooth pour le dernier des mariages de notre « série 2016 », et il n'avait pas l'intention de me laisser gérer seule l'organisation complète de notre propre mariage – qui ne pouvait qu'être immensément plus complexe que ces petits détails surprises – pendant que lui serait occupé à étudier.

Notre décision de se marier et le problème avec ma sœur

Crédits photo : Photo personnelle

Je me sentais toutefois coupable de potentiellement créer des problèmes avec l'organisation du mariage de ma sœur, de forcer certains membres de la à choisir – car ils venaient de très loin et ne pourraient pas faire le déplacement deux fois, à quelques semaines ou mois d'intervalle -, de potentiellement diminuer le montant du cadeau que nos parents auraient pu lui faire s'ils n'avaient pas eu deux de leurs filles qui se mariaient la même année, de lui faire perdre son « exclusivité » lors des discussions mariage au cours des repas de famille, de risquer de voir des invités juger et comparer nos deux fêtes…

Je suis immédiatement allée sur Mademoiselle Dentelle consulter les articles traitant de ce sujet. Grâce aux aventures de Madame Venise (malgré les récits de Madame Médicis et de Madame Fifties), j'ai compris qu'il ne fallait pas commencer à paniquer sans en parler ensemble d'abord.

J'ai donc appelé ma sœur, nous avons discuté posément de tout ça un moment, et je suis repartie au final avec sa bénédiction. De plus, la famille très éloignée lui avait déjà indiqué ne pas pouvoir venir pour un mariage en 2017 (mais du coup, j'ai brièvement considéré qu'ils feraient peut-être le déplacement s'il n'y avait pas un, mais deux mariages à fêter, espacés d'une à deux semaines tout au plus), et il est vrai que nous avons des personnalités si différentes qu'il ne viendrait à personne l'idée de comparer nos mariages plus que de nous comparer entre nous. Ouf, tous mes soucis s'envolaient ! Et je tiens à le dire ici : j'ai une sœur cadette EN OR !

En revanche, pour mon chéri qui aime faire les choses « comme il faut », la conclusion que 2017 serait l'année de notre mariage signifiait avant tout qu'il devait rapidement se mettre à la recherche de LA bague, pour pouvoir faire LA demande, qui se devait elle-même d'avoir lieu avant tous les autres préparatifs. Sans le vouloir, je lui avais en quelque sorte placé le couteau sous la gorge, ce jour-là, au sortir de la douche.

Je reviens bientôt te parler de tout le stress que ça a engendré pour lui !

 Et toi ? As-tu également dû gérer un potentiel conflit de dates avec un autre mariage parmi tes proches ? Avez-vous été « inspirés » par une série de mariages, comme nous, ou êtes-vous les premiers de votre entourage à sauter le pas ? Dis-moi !

Madame Rationnelle

Coucou ! Moi c'est Mademoiselle Rationnelle, développeuse logiciel, 27 ans le jour J, franco-suissesse. Lui, c'est Monsieur Pragmatique, conseiller fiscal, 28 ans le jour J, 100% suisse pur jus. Et nous avons organisé à distance notre mariage pour fin août 2017 dans la région de nos racines et de notre rencontre : en Lavaux (au bord du lac Léman, en Suisse). Pour chaque décision et chaque prestataire, nous voulions être convaincus (la voix de la raison) et idéalement aussi persuadés (la voix du coeur) de notre choix. Nos compromis ont donc été longuement discutés et évalués pour trouver le meilleur équilibre possible, et cela a bien entendu donné lieu à des critères parfois inhabituels ou compliqués mais toujours entièrement assumés. Et notre investissement a payé, car nous avons eu un mariage de rêve et totalement à notre image ! Les maîtres-mots directeurs de ce bel événement ? Élégance classique et modernité technophile. Un compromis des plus simples, n'est-ce pas ?

Commentaires

  • Mademoiselle Impatiente
    Répondre
    27 février 2018

    C’est super que ta soeur ait donné son approbation ! Et puis tu as raison, si vous êtes différentes, pas de comparaisons à avoir 😉

    Tu as bien eu raison de « bousculer » un peu ton homme, parfois c’est nécessaire 😉 Hâte de lire la suite en tous cas 😀

  • Madame Néfertiti
    Répondre
    28 février 2018

    Déjà j’étais proche de ma soeur mais là la préparation de nos 2 mariages à un an d’intervalles nous a encore plus rapprochées. J’ai fait le choix d’espacer notre mariage d’un an par rapport au sien mais c’est intéressant de voir que vous vous le faite à quelques semaines d’intervalles. Hâte d’avoir ton retour plus détaillé à ce sujet si tout s’est bien passé, pas de conflit…

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